Une récente étude commandée par le Forum économique mondial rapporte que la mise en place d’une première classe dans les transports en commun berlinois pourrait être profitable aux usagers.
D’après cette étude menée en collaboration avec le Boston Consulting Group et l’Université de St Gallen en Suisse, l’instauration d’une nouvelle catégorie de places dans les transports en commun pourrait avoir des avantages à plusieurs égards.
La création d’une première classe dans les transports en commun berlinois pourrait tout d’abord servir à convertir une partie de la population aux mobilités douces. En effet, les personnes les plus aisées, qui vivent souvent dans des zones moins densément peuplées et moins bien desservies par les transports, utilisent leur voiture. Si le système de transports arrive dans ces zones, l’existence d’une première classe pourrait faire changer les comportements.
Cette première classe pourrait, en outre, permettre à d’autres personnes de se tourner vers les transports en commun. Les tarifs de première classe seraient ainsi un moyen d’augmenter les recettes, de créer des offres tarifaires plus avantageuses pour des populations moins aisées et donc d’attirer d’autre usagers.
Cependant, pour Nils Kremmin porte-parole de la BVG « une telle première classe n'est pas réalisable pour Berlin, l'effet environnemental ne suffit pas : la plupart du temps, ces classes traverseraient la région à vide ». Pour Elke Krokowski, porte-parole de VBB, le constat est sans appel, ce n’est « ni raisonnable ni réaliste ».
Si l’apparition d’une première classe ne semble donc pas pour demain, cette étude a le mérite de soulever certains problèmes qui concernent les transports en commun berlinois et de plancher sur des solutions.
Pour recevoir gratuitement notre newsletter du lundi au vendredi, inscrivez-vous !
Sur le même sujet
L'annuaire 
L'agenda 
