L’exposition intitulée “Le côté obscur” dont le commissaire est Fernando Francés est la première exposition en solo de Philippe Pasqua en Espagne. Au CAC de Malaga jusqu’au 29 novembre 2020 sont exposées 31 de ses peintures de grand format et 2 œuvres sculpturales, réalisées de 1990 à nos jours.
Trois décennies de travail de l’un des grands artistes de la scène artistique internationale, dans lesquelles Philippe Pasqua explore la condition humaine et la nature de la société
Philippe Pasqua a réfléchi aux aspects ou aux attitudes que nous pouvons améliorer ou changer pour ne plus vivre du côté obscur de la vie
Philippe Pasqua né à Grasse, sur la Côte d’Azur en 1965 est un peintre et sculpteur autodidacte qui s'est imposé comme l'un des grands artistes de la scène culturelle internationale. Parmi ses expositions personnelles figurent Versus, The Storage, Saint-Ouen l'Aumône, France (2018), Momento Mori, Zemack Contemporary Art, Tel Aviv, Israël (2017), Crâne, ArtCurial, Paris, France (2010), Métamorphoses... En outre, ses œuvres sont exposées dans des villes du monde entier telles que New York, Moscou, Hong Kong, Mexico, Londres ou Hambourg.
Ce que je cherche dans l'art, c'est surtout une gestuelle. La sensation de la peinture est phénoménale, c'est plus fort que n'importe quelle drogue!
Ses œuvres se caractérisent par la représentation de portraits, de visages et de nus prenant pour modèles des enfants handicapés, des transsexuels, des prostituées ou des membres de sa propre famille.
L'artiste réfléchit sur la coexistence entre la beauté et la laideur, en questionnant les valeurs morales de notre temps.
Cependant, l’artiste s’impose avec un langage artistique propre pour affirmer la puissance de la singularité et la beauté de la différence.
Il n'a que la peinture qui peut donner ce genre d'émotions et de sensations
À travers l’art du portrait, Pasqua réhabilite ce qui est mis à l’écart, rejeté ou détruit. Ainsi les êtres hors normes acquièrent une humanité et une dignité exaltée.
Son goût du monumental va de pair avec une attirance pour ce qu’il y a de plus vulnérable : les corps et les visages. Il est le peintre qui bouscule les certitudes et les différences pour les reprendre à son compte et les magnifier.
Son processus de création commence par la prise de photos de ses modèles, cherchant à capter un regard, un geste ou une pose. A partir de ces photos, il les peint en essayant de refléter la partie d'elles qui les rend spéciales ou qui n'est pas vue à l'œil nu.
Au Centre d’Art Contemporain (CAC) de Malaga
Du 11 septembre au 29 novembre 2020
Sur le même sujet
L'annuaire 
L'agenda 
