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Aux États-Unis, la «grande démission» ouvre la voie à la «grande négociation»

Salarié qui démissionne aux États-UnisSalarié qui démissionne aux États-Unis
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Publié le 26 octobre 2021, mis à jour le 26 octobre 2021

Plus de 4,3 millions d’Américains ont démissionné en août, a révélé le département du Travail en ce mois d’octobre. Ce phénomène, appelé “Big Quit” ou “Great Resignation” a pris une telle ampleur qu’il commence à avoir des répercussions visibles sur l’économie du pays avec de plus en plus d’offres d’emploi non-satisfaites. Pour Stéphane Duchanaud, à la tête de NegoAndCo North America, il ne faut pas démissionner, mais négocier son départ, loin de toute idée reçue.

 

Aux États-Unis, la « Grande démission » 

Selon les données du département du Travail, quelque 4,3 millions d’Américains ont tout simplement démissionné de leur emploi en août dernier. Du jamais-vu depuis l’année 2000. Si c’est dans les métiers de la restauration que la vague de démission est la plus marquée, elle touche cependant tous les secteurs d’activité du privé et tous les niveaux de poste. Et le phénomène actuel n’est pas limité à un seul mois : 20 millions d’employés ont quitté leur travail depuis le début du printemps, selon les médias américains. Près de 40 % des salariés qui ont claqué la porte travaillaient dans la grande distribution, dans l’hôtellerie et la restauration, ou encore dans le secteur des services à la personne, note le département du Travail. Ce “Big Quit” commence à avoir des répercussions sur toute l’économie américaine. Il y a actuellement près de 11 millions d’offres d’emploi non-satisfaites. Là encore, c’est du jamais-vu depuis le début du millénaire, note l’agence AP

« Maintenant que la reprise économique est là, ces travailleurs se rendent compte qu’il n’y pas de raisons qu’ils continuent à être sous-payés, après avoir été mis sous pression pendant près d’un an alors qu’il y a de plus en plus d’opportunités de trouver un autre emploi », détaille le Wall Street Journal. Autre explication, les habitudes de télétravail prises pendant le confinement. Nombreux sont les salariés qui ne souhaitent pas retourner en présentiel au bureau, mais aussi ceux qui réalisent pouvoir occuper un poste à des milliers de kilomètres de chez eux. Bref, la pandémie a bouleversé les habitudes de travail, mais aussi le rapport au travail d’une manière globale. Les aides financières mises en place durant la pandémie par l’État afin de garantir des revenus minimaux a rendu la perspective de démissionner moins effrayante pour une partie des employés. Mais cette analyse, notamment mise en avant par le parti Républicain, mais aussi par Goldman Sachs, qui revient à blâmer le gouvernement pour la vague actuelle de démissions, a été contestée par d’autres économistes qui soulignent qu’en août, une grande partie de ces aides publiques avaient été revues à la baisse ou arrêtées.

 

Négocier son départ plutôt que démissionner

Le Covid a aussi été un facteur qui a accéléré la prise de décision d’envisager sa carrière sous un autre angle, notamment pour les profils à hautes compétences. C’est bien à eux que Stéphane Duchanaud s’adresse « ne démissionnez pas, négociez ! » Et de rajouter « afin de rendre cette transition la plus optimale possible, nous allons amener l’entreprise à la table de négociation ».

Avec ce phénomène de grande démission, le terrain est propice pour les collaborateurs qui souhaitent partir avec un package. « Les entreprises sont actuellement en position de force avec le flot de collaborateurs qui démissionnent, mais si un salarié vient prendre à contre-pied l’entreprise avec un jeu d’influence, cette dernière sera plus en clin à se faire prendre au jeu. Avec notre méthode de négociation, nous mettons le salarié en position favorable » plaide le spécialiste de la négociation.

Bien gérer sa carrière est une question de négociation. « En fait, bien savoir négocier est un besoin nécessaire quasiment permanent dans notre vie de tous les jours. Mais c'est particulièrement le cas lorsque nous faisons face à notre employeur, et encore plus dans une situation de départ, volontaire ou forcé, pour des employés en poste depuis un certain temps » explique Stéphane Duchanaud. Et aux États-Unis, pays de ‘l’employment at will‘, négocier son départ est non seulement possible mais surtout conseillé. « Aux États-Unis, le premier réflexe est généralement d'appeler un avocat. Mais, ce n'est pas toujours nécessairement la solution optimale. Il faut prendre en compte des facteurs tel que le coût, la durée, l’impact psychologique, et l’image professionnelle. De manière pratique, un avocat va aborder un dossier sous le prisme uniquement du juridique alors que NegoAndCo va l'aborder sous le prisme global de l'entreprise. » Et de marteler « si vous êtes dans votre entreprise depuis longtemps, et toujours en poste, mais que vous vous sentez maltraité ou plus en adéquation avec le poste ou l’équipe, cela veut dire que vous avez forcément de bonnes raisons, et donc des leviers d'influence, à actionner, dont vous ne soupçonnez même pas l'existence pour la plupart. »

Le covid a boulversé le rapport au travail, à la vie professionnelle. La Grande démission redessine un pan économique des États-Unis. Mais comme le rappelle Stéphane Duchanaud « stop à la Grande démission, oui à la grande négociation ! »

 

Article rédigé par Rachel Brunet

 

N'hésitez pas à contacter NegoAndCo pour tout besoin de négociation avec votre employeur. Chaque situation professionnelle offre des leviers que la plupart des gens ignorent.

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Contactez Stéphane Duchanaud : stephane.duchanaud@negoandco.com ou Cell/Whatsapp: +1 646 209 2169

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