Le président du comité Espagne des CCEF s'appuye sur l'attractivité croissante de la capitale espagnole pour promouvoir, dans le cadre des 4 missions institutionnelles conférées au réseau, un certain nombre d'initiatives structurantes.
Avec 60 membres sur tout le pays -un quart de femmes- la cellule Espagne des conseillers du commerce extérieur de la France continue à faire valoir un véritable dynamisme sur un certain nombre de sujets essentiels pour le succès des entreprises françaises au sud des Pyrénées. Pour se faire, le président, Emmanuel Mielvaque, pourra désormais compter sur un bureau renouvelé et notamment une nouvelle Secrétaire Générale, Anne Laure Viard, qui remplace Nicolas Loupy.
Au méridien de son troisième mandat, Emmanuel Mielvaque entend bien faire avancer l'identification et l'appui aux EFE, les Entrepreneurs Français de l’Étranger une initiative qu'il pousse dès l'origine, sur la table depuis quelques années, mais qui vient de connaître un véritable coup d'accélérateur récemment, avec l'adoption par le Sénat d'une proposition de loi visant à "reconnaitre et soutenir les entrepreneurs français". En déplacement à Albacete avec une quarantaine de conseillers, il aura ainsi pu aller à la rencontre de l'une de ces EFE les plus prometteuses, Skydweller, entreprise spécialisée dans le développement et la production de drones solaires.
Identifier les entreprises créées et dirigées par les Français résident en Espagne
"L'identification des EFE est un sujet que je porte particulièrement, c'est le moment de pousser", évoque le président des CCEF Espagne et CEO de TMC Iberia. "Il n'existe pas de base de données des entreprises créées et dirigées par les Français résident en Espagne", continue-t-il. "Il va falloir aller les identifier une par une, au coup par coup, en comptant sur l'appui de notre partenaires dans l'aventure, CCI International, mais aussi des institutions et de l'ensemble des organismes français présents sur place". L'enjeu est notamment de faire profiter à ces structures de la possibilité d'accueillir des V.I.E., un modèle français de développement qui a fait ses preuves, notamment en Espagne. D'autres avantages pourraient à l'avenir être accordés à ces structures, une fois labelisées, par exemple la possibilité de profiter de fonds d'investissement pour aider à leur développement, une idée actuellement débattue dans l'Hexagone.
Espagne, 5e pays d'accueil au monde des V.I.E.
La promotion du volontariat international en entreprise constitue aussi une des missions institutionnelles des CCEF. En Espagne, le modèle a le vent en poupe, en dépit de la récente revalorisation des indemnités versées aux jeunes. "Nous sommes le 5e pays d'accueil au monde des V.I.E." rappelle Emmanuel Mielvaque, "et nous comptons bien continuer à contribuer à la croissance du nombre de V.I.E. accueillis chaque année dans le pays". Le 11e Grand Prix V.I.E. organisé en mai dernier marquait non seulement le retour à la remise "physique" des récompenses, après les années de pandémie, il constitue aussi l'occasion de célébrer une initiative "made in France" que nos voisins nous envient -et copient, à l'instar du programme VIVES, lancé par l'ICEX, avec l'aide et le mentoring de... Business France, "une preuve de l'excellence de la collaboration franco-espagnole".
L'attractivité de la France, le conseil des pouvoirs publics ou l'accompagnement des entreprises, autant de missions attribuées au réseau, continueront sur les mois à venir à animer l'actualité du réseau. "Depuis le début de l'année, nous avons réalisé une quarantaine d'accompagnements, un record", se réjouit notamment le président de la cellule. Outre le point conjoncturel effectué une fois par mois sur les 17 secteurs d'activité représentés par le réseau en Espagne, un comité dédié au digital fonctionne depuis 7 ans, avec pour focus l'IA générative et pour objectif la veille et l'information des dangers et des opportunités qu'elle peut représenter pour les entreprises françaises présentes sur le territoire.
Première rencontre des CCEF d'Europe du sud et du bassin méditerranéen
Une première réunion du comité devrait se tenir à la rentrée, en septembre, avant l'organisation fin octobre d'une rencontre des CCEF d'Europe du sud et du bassin méditerranéen. "Entre 100 et 150 conseillers sont attendus dans la capitale espagnole", se réjouit Emmanuel Mielvaque. "C'est une première, qui devrait s'articuler autour de thématiques telles que le développement durable et l'intelligence artificielle, avec des intervenants extérieurs et la présence des institutions partenaires". Officialisée mi-juin, la rencontre "s'appuie sur l'attractivité croissante de Madrid", estime le président.
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