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Métro à Londres : le guide pratique pour se déplacer

Métro Londres guide Métro Londres guide
Métro Londonien
Écrit par Ewan Petris
Publié le 12 avril 2023, mis à jour le 17 avril 2024

Bien que pratique, le métro londonien est au premier abord difficile à comprendre. Ce guide vous permettra d’identifier au mieux les différents aspects du Tube en détaillant chaque point clé (prix, horaires, fonctionnement).

 

Premièrement, qu’est-ce que le métro londonien ? Surnommé Tube en raison de sa forme circulaire, ou encore London Underground (souterrain en français ) il est le transport en commun le plus utilisé en Angleterre. La première ligne a été inaugurée en 1863, c’est donc le plus vieux réseau au monde. Le Tube, c’est 11 lignes et 270 stations (chaque ligne correspond au trajet emprunté par un métro). 

 

Étape 1 : plan du métro de Londres

La première étape est de savoir où aller. Comme les grandes métropoles, Londres est divisée en plusieurs zones. On en compte 6 principales (à retenir pour la suite). Un parcours entre différentes zones, correspond à des tarifs variables : le centre de Londres correspond à la zone 1 et en s’éloignant vers la banlieue, on passe en zone 2, puis 3 et ainsi de suite. 

Si vous partez de la zone 1 pour aller en banlieue,en zone 6, le trajet sera bien plus cher que si vous faites un trajet de la zone 1 à la zone 2. Pour le repérage, pas besoin de boussole, un plan des lignes est affiché dans chaque station. Il est même possible de récupérer des “Tubes Map” version papier en cas de difficulté. Pour les intéressés, le plan est juste ci-dessous : 


(Appuyez juste ici pour voir toutes les stations et récupérer le PDF)

 

Étape 2 : prendre son ticket 

Sur place, il est possible d’effectuer un voyage à l’unité. Les Anglais favorisent le paiement via carte bancaire ou sans contact. Le but est d'abandonner les tickets papiers. Ainsi, vous avez le choix entre l’achat de titres de transports : en station, en guichet ou sur Internet. À noter qu’il y a bien sûr des cartes de transports disponibles à l’achat.

 

En termes de prix, un trajet traversant une seule zone revient à environ 3 euros. Un voyage entre deux zones coûte 5,60  (£4,90). Une grille tarifaire est d’ailleurs affichée en station. 

Ainsi, la carte bancaire devient la carte de transport. Vous scannez votre carte bancaire comme un titre classique et êtes débités en sortie de métro. Ceci marche pour le bus, le métro, le tram, le DLR, le téléphérique de Londres, ou le River Bus. Cela fonctionne sur tout type de cartes  (Mastercard, Visa, cartes Maestro). Le paiement par montre connectée marche aussi, ainsi que par téléphone en utilisant Apple Pay, Samsung Pay, Google Pay, Garmin Pay ou Fitbit Pay.

 

Le prix élevé des transports en commun est influencé par deux phénomènes : la longueur du trajet (les zones parcourues) et l’affluence. Les billets en heure de pointe coûtent un peu plus cher que ceux en heures creuses, c’est-à-dire du lundi au vendredi à partir de 9h30.

 

Étape 3 : titres de transports et cartes

Si les enfants de moins de 11 ans accompagnés par un adulte voyagent gratuitement, il est utile de prévoir les dépenses que les transports en communs peuvent représenter.
 

Autrement, deux cartes de transports sont accessibles :

 

L’Oyster Card, qui a le même format qu’une carte bancaire et qui coûte 7 livres sterling à l’achat. Elle offre plusieurs fonctionnalités : 

1- Charger régulièrement la carte avec de l’argent en fonction de vos besoins.

2- Prendre une offre “Weekly Card” qui offre une semaine de voyages illimités, mais sectorisés (zones 1 à 2 uniquement par exemple)

3- Prendre une offre “Monthly Card”, qui fonctionne de la même manière sur un mois.

 

plus de détails en cliquant ici

 

Il y a aussi la Travelcard, un ticket classique, qui vous permet d’utiliser les transports en commun de Londres (y compris le métro bien sûr) de façon illimitée pendant la durée de validité du ticket et dans les zones choisies.

3 Travelcards sont disponibles : 1 journée, 7 journées et 1 mois. Ainsi, si vous restez 3 jours à Londres, il vous faudra acheter 3 Travelcards d’une journée.

Détails ici

Étape 4 : Quelles lignes choisir ? 

Au niveau des lignes, 11 axes sont accessibles : 

D’abord, la Piccadilly Line (ligne bleu foncé) qui dessert beaucoup de quartiers et grandes banlieues. C’est une ligne touristique principale, qui passe, entre autres, par Green Park, Leicester Square, Piccadilly Circus, et Covent Garden.

 

Ensuite, nous avons la Victoria Line (ligne bleu clair) qui traverse Londres du nord au sud. Elle dessert la gare internationale de King’s Cross St Pancras, Euston, mais aussi Oxford Circus, et Brixton.

 

La Central Line (ligne rouge) traverse Londres d’ouest en est, traversant Notting Hill, Oxford Circus, Saint-Paul et Liverpool Street.

 

La Northern Line (noire) est une des plus empruntées. Elle relie le sud et le nord de Londres. Elle passe par le quartier de Camden, Euston et Waterloo en plus de Embankment ou Leicester Square.

 

La Jubilee Line (ligne grise) traverse Londres du Nord-Ouest au Centre-Est. Elle couvre Wembley Park, Baker Street, Bond Street, ou encore Westminster (près du Big Ben), et London Bridge (à côté du Tower Bridge).

 

La Bakerloo Line (ligne marron) passe par Warwick Avenue puis la gare de Paddington, et Baker Street, entre autres.

 

Il y a aussi la District Line (verte)qui fait presque le même trajet que la Circle Line. Elle dessert les jardins de Kew Gardens et le Richmond Park.

 

On trouve la Hammersmith & City Line (ligne rose) qui passe par la station Euston Square (moyen d’accès aux studios Harry Potter), St Pancras (gare Eurostar) ou encore Liverpool Street.

 

La Metropolitan Line (ligne violette) couvre les stations près du stade de Wembley. Elle à pas mal de stations en commun avec la Hammersmith & City Line (Baker Street, Euston Square, King’s Cross St Pancras, Liverpool Street).

 

Enfin, la Waterloo & City Line (vert) va de Waterloo à Bank et est empruntée par les travailleurs locaux.

Ce guide pratique sera mis à jour en fonction des nouvelles inflations, qui risquent d'alourdir un peu plus le coût des transports.