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L'écrivaine Nathalie Kohl : une histoire de fleurs, de lumière et d’amour à Valencia

Depuis vingt-cinq ans, Nathalie Kohl a fait de l'Espagne son chez-soi. Après Madrid, Saint-Sébastien et Bilbao, c'est à Valencia que l’écrivaine française a posé ses valises. De son séjour au Pays basque, elle garde un souvenir marquant : la fidélité indéfectible des habitants en amitié. Quant à Valencia, la ville se résume en trois mots pour Nathalie : « Les fleurs, la lumière et l’amour ». Rencontre.

Nathalie KohlNathalie Kohl
@Nathalie Kohl
Écrit par Frédéric Jambu
Publié le 17 mai 2024, mis à jour le 23 août 2024

Valencia est le coup de cœur espagnol de Nathalie. Elle y apprécie la bienveillance des gens et la cohésion intergénérationnelle qui y règne. Dans cette ville baignée de soleil, l’écrivaine se retrouve aussi dans les liens amicaux et familiaux solides qu’elle y a tissés. Vous pourrez échanger avec elle ce jeudi 23 mai, au MUVIM de Valencia, dans le cadre d’une rencontre publique avec six autres écrivains de la Méditerranée.

 

L’Espagne de Nathalie Kohl : une quête d'engagement et de beauté

Nathalie Kohl est venue en Espagne pour suivre son ex-mari. Très vite, elle veut s’impliquer dans des projets. Au gré des villes et des rencontres, elle découvre des univers qui la séduisent. « La vie m’a tellement donné que je me devais de rendre », me confie-t-elle en évoquant son engagement auprès de l'UNICEF. À Saint-Sébastien d'abord, puis à Valencia, Nathalie se dévoue à cette cause en écrivant, en organisant des événements et en mobilisant les énergies. Avec modestie, elle préfère ne pas trop s'étendre sur son engagement humanitaire.

Nathalie Kohl lors d'une rencontre littéraire avec son ami l'écrivain Bouziane Ahmed Khodja
Nathalie Kohl lors d'une rencontre littéraire avec son ami l'écrivain Bouziane Ahmed Khodja.

Nathalie s'implique également dans les arts. Elle devient chargée des relations publiques pour une galerie d’art contemporain. « Le beau n’a pas besoin d’être grand ou dans un musée, il peut se trouver partout », affirme-t-elle. Elle contribue à des expositions à Marbella, Valencia, Madrid, mais aussi à Monaco et Miami.

 

Sur les traces du Saint Graal à Valencia

Récemment, à Valencia, un nouveau projet la passionne : la création d'un itinéraire culturel européen autour du Saint Graal. Une initiative qui lui permet de s'investir encore plus dans la vie locale. Aux côtés d'une docteure en histoire de l'art de l'Université de Valence, Nathalie explore les recherches effectuées et ses perspectives. Aucune connotation religieuse derrière son implication. Seulement la curiosité aiguillonnée par ce nouveau chantier. Les initiateurs du projet ont récemment déposé une demande officielle de reconnaissance auprès du Conseil de l'Europe. La suite dans quelques mois…

 

Le Saint Graal à Valencia : histoire d'une relique sacrée

 

L’écriture, la passion d'une vie

« J’ai toujours écrit », me dit Nathalie. Articles de presse, dossiers de présentation d’artistes, promotion d’événements… jalonnent son parcours. C'est un ami écrivain, Bouziane Ahmed Khodja, qui l’incite à se lancer dans la rédaction d’un roman. Le déclic se produit lors d’une rencontre du Parlement des écrivains de la Méditerranée, qu'elle a organisée avec Bouziane. La fréquentation des auteurs présents, leur simplicité, leur ouverture d’esprit, lui donnent le courage et l’envie d’essayer. L’occasion lui en est donnée très peu de temps après. 

livre à la couverture bleue claire de Nathalie Kohl "La mémoire de la roseraie"
@Nathalie Kohl

Le COVID - toujours lui ! - s’abat deux mois plus tard. Nathalie est face à sa feuille blanche. Une idée, une première ligne posée sur le papier, et trois années de travail acharné donnent naissance à trois romans : « La mémoire de la roseraie », « La larme du magnolia » et « Le murmure du jasmin ». Cette trilogie mêle réalité et fiction, mémoire familiale et contes, histoires d’amour et d’espionnage. Nathalie écrit à partir d’images et entend convoquer tous les sens du lecteur.

Une petite singularité : les pages de son premier roman ne sont pas numérotées. Nathalie m’explique : « Le lecteur est libre. Il n’est pas obligé d’avoir une lecture linéaire ». Chaque ouvrage est écrit en français et traduit en espagnol. « Pour que mes nombreux amis de la péninsule puissent me lire », me précise-t-elle. Elle envisage déjà la suite de son aventure littéraire avec enthousiasme. «J’ai quelques idées », dit-elle avec un clin d’œil malicieux. Aujourd’hui, Nathalie travaille pour une entreprise espagnole à Valencia, développant le marché français pour ce leader européen dans... la fleur coupée. Comme on dit, « la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre » !

 

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