La population de Valencia poursuit sa progression. Selon les données du padrón municipal publiées par la mairie, la capitale de la Communauté valencienne comptait 844.424 habitants au 1er janvier 2025, soit 18.476 de plus qu’un an auparavant. Une hausse notable qui confirme l’attractivité de la ville et sa transformation démographique rapide.


La population de Valencia, de plus en plus internationale
Près d’un habitant sur cinq de Valencia est de nationalité étrangère. Sur les 844.424 résidents recensés, 165.636 (soit 19,61 %) sont originaires d’un autre pays, dont une majorité en provenance de pays non membres de l’Union européenne. Ils sont 125.765 à appartenir à cette catégorie, contre 39.871 ressortissants communautaires.
La Colombie arrive en tête des nationalités étrangères avec 20.461 personnes enregistrées, suivie par l’Italie (15.518) et le Venezuela (10.264). Ukraine (10.196), Chine (8.988) et Russie (7.911) complètent le haut du classement.
Une divergence de chiffres avec l’INE : Les chiffres, issus du registre local, diffèrent de ceux communiqués par l’Institut national de statistique (INE), qui recense 841.169 habitants pour la même date. L’écart de 3.255 personnes ouvre une procédure de vérification entre les deux administrations. Le chiffre définitif devrait être validé d’ici la fin de l’année, après une phase d’analyses croisées et d’éventuelles corrections.
Les Italiens, premiers Européens de la ville (loin devant les Français)
Parmi les citoyens européens installés à Valencia, les Italiens sont les plus nombreux, loin devant les Roumains (7.313), les Français (3.993), les Bulgares (2.339) et les Allemands (2.321). L’Italie se positionne d’ailleurs comme la deuxième communauté étrangère de la ville, tous pays confondus.
La ville continue également d’attirer un grand nombre de ressortissants ibéro-américains. Outre les Colombiens et les Vénézuéliens, on compte 5.900 Honduriens, 5.160 Argentins, 4.441 Équatoriens et 3.226 citoyens des États-Unis. Cette présence latino-américaine contribue à forger une identité hispanophone fortement ancrée dans la vie quotidienne valencienne.
À l’autre bout du spectre, certains pays ne comptent qu’un seul habitant enregistré à Valencia. C’est le cas de nations aussi variées que le Qatar, le Gabon, le Malawi, San Marino ou encore Vanuatu. Des chiffres anecdotiques, mais révélateurs du cosmopolitisme discret de la ville.
Avec près de 20.000 nouveaux habitants en un an, Valencia poursuit sa mue en métropole internationale. Cette croissance démographique, largement portée par l’immigration, soulève de nouveaux enjeux en matière de logement, d’accès aux services publics et de cohésion sociale. Mais elle confirme surtout le dynamisme d’une ville en plein essor, de plus en plus ouverte sur le monde.
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