Publié le 2 février 2018, mis à jour le 4 février 2018
Le Trophée "Jeune Espoir" des Français de l’étranger récompense des jeunes expatriés de moins de 30 ans. Débuts parfois difficiles et réussites toujours incroyables, les candidats ont de quoi séduire le jury. Le prix sera décerné le 13 mars prochain au Quai d’Orsay. Découvrez les cinq candidats plus en détail ci-dessous.
Edouard Le Goff, 28 ans, Nouvelle-Zélande
Il y a quatre ans, Edouard s’est installé en Nouvelle-Zélande la tête débordante de projets. La première année, il ouvre une boulangerie française, Le Rendez-Vous, dans le cœur d’Auckland. Le jeune homme lance ensuite son propre restaurant : Le Chef, une formule bistro « à la bonne franquette », qu’il agrandit rapidement. Sa volonté : promouvoir la gastronomie mais aussi la culture française. Dans cette optique, Edouard, ambitieux, organise un troisième projet : le French Festival, rassemblant environ 14.000 visiteurs pour la première édition.
Diplômé de l'Institut Supérieur des Arts de la Scène de Paris, Jonathan voyage outre-Atlantique pour étudier à l'Alvin Ailey School de New York. Cet amoureux de danse épouse pleinement sa passion. Depuis 2014, Jonathan chorégraphie pour AZOTH Dance Theatre, une compagnie qu’il a lui-même fondé. Ces chorégraphies sont présentées aux Etats-Unis, en France, ou encore au Guatemala, puis prochainement en Finlande et en Afrique du sud. AZOTH Dance Theatre a également la mission de démocratiser l'art de la danse et de rendre la culture accessible pour tous, sans barrière financière.
Douée scolairement, Émilie est aussi une globetrotteuse dans l’âme. Dès 2006, elle commence une licence en Études Internationales à l’Université de Montréal. Après plusieurs voyages et des expériences variées, Émilie revient au Canada en 2016. La jeune femme se porte bénévole auprès de l’Université de Montréal pour être mentor auprès d'élèves HPI (Haut Potentiel Intellectuel). Encadrant 25 élèves en 2017, la chargée de projets pédagogiques en douance accompagne depuis 2018 environ 120 jeunes canadiens. Avide de transmettre sa passion, Émilie a rédigé un guide des meilleures pratiques éducatives pour les enfants HPI.
Après un bref passage en Inde, Laurent change de cap pour l’Argentine en 2013. Après des débuts difficiles, il parvient en 2016 à lancer véritablement son projet : celui de développer une imprimante 3D en forme de kit Do It Yourself (DIY), le premier d’Amérique latine. Dans le même secteur, son autre idée « plus prometteuse selon lui », concerne la Bio-impression. Ses projets le mènent par exemple dans des prisons argentines, où il forme des détenus sur l’utilisation de l’impression 3D. Parti en 2014 avec 800 euros pour survivre, son business Trideo termine l’année 2017 avec plus de 300.000 euros de chiffre d’affaires.
Confrontée à la réalité du chômage français, Delphine s’envole en 2014 au Japon, sans réel plan. Elle rencontre l’année suivante des Français travaillant dans le milieu de l’animation. Refusé puis accepté comme stagiaire à Toneplus, la jeune Delphine parvient à réaliser son rêve en 2017 : travailler dans l'animation japonaise. Croyant d’abord à une blague, elle rejoint son studio préféré, Square Enix, sans aucune hésitation. Cela l’amène aujourd’hui à travailler comme designer et animatrice de personnages 2D et 3D, pour la saga Final Fantasy notamment.
NB: Six autres trophées seront remis dans les catégories suivantes : Entrepreneur, Social&Humanitaire, Ancien(ne) élève des lycées français du monde, Culture/Art de vivre, Enseignement et Prix du Public.
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