Avant de découvrir le résultat lors de la cérémonie du 6 décembre prochain, découvrez les 5 finalistes du Trophée Éducation et Littérature des Trophées des Français d’Asie du Sud-Est, parrainé par l’Ambassade de France à Singapour
Marie Dailey, Photographe et enseignante à Singapour
Enseignante et passionnée de photographie, Marie Dailey vit en expatriation depuis une vingtaine d’années, entre l’Asie et les Etats-Unis. Ancienne professeur au Lycée français de Singapour depuis 2006, en retraite depuis cet été, Marie Dailey se passionne pour la photographie. Ses clichés de Singapour témoignent de la culture locale, des traditions ou simplement de la vie des gens : « Je profite de chaque instant de libre pour partir à l’aventure dans de nouveaux quartiers et immortaliser les instants fugaces du quotidien qui m’attirent l'œil. ». En 2019, Marie Dailey crée sa société mariedaileyphotography ltd, et publie deux livres, “Daily Singapore” et Rituel Singapore.
Sébastien Ferrand, Fondateur de Happy Pawn Chess Club en Thaïlande
Sébastien débute les échecs à l’âge de 5 ans. Après plusieurs années en tant que développeur informatique, il décide de se consacrer entièrement à sa passion : enseigner les échecs. Il fonde le Happy Pawn Chess Club à Bangkok en 2016. Très vite, le club grandit avec des élèves de toute nationalité. Son enseignement se base sur un système de couleurs, de points et de récompenses, pour encourager l'élève, le tout dans un univers fantastique qui stimule la créativité. Avec une trentaine de tournois depuis 2019 et un partenariat avec l’Alliance Française de Bangkok en 2021, Sébastien Ferrand a la tête pleine de défis : « Actuellement, notre principal défi est la digitalisation complète du système pour permettre son exportation à plus grande échelle en Thaïlande et à terme dans d’autres pays ! Un autre est de devenir le plus grand acteur en Thaïlande dans l’organisation des tournois d’échecs jeunes ».
Marie-Diane Meissirel Schwebig, écrivain à Singapour
Marie-Diane Meissirel Schwebig est une serial expatriée. Ces expériences en Inde, Vietnam, Hong Kong, Grève, Croatie et aujourd’hui Singapour ont profondément nourri son envie d’écrire : la vie à l’étranger, l’observation d’autres cultures, les rencontres ont été des moteurs dans son écriture romanesque : « C'est à Athènes que je l'ai vraiment compris et que j'ai osé tenter ce à quoi je rêvais depuis longtemps sans m'en croire capable : l'écriture d'un roman. » Marie-Diane Meissirel Schwebig voient en ses 4 romans, publiés depuis, des passerelles entre les cultures : Un été à Patmos (2012) aux Éditions Fereniki, Un héritage grec (2014) aux Editions Daphnis et Chloé, Huit mois pour te perdre (2016) aux Editions Daphnis et Chloé et Les Accords Silencieux (2022) aux Editions Les Escales.
Stéphanie Tahiri Fondatrice de Play2See et Mon école à Singapour
Play2See est venu comme une évidence lorsque Stéphanie Tahiri découvre un jour que l’un de ses garçons à une altération de la vue. Après quelques mois à s’occuper uniquement des problèmes médicaux de son fils, elle décide de se lancer dans une activité professionnelle orientée tout naturellement dans l’accompagnement des enfants. Play2see accueille depuis 2014 des enfants de 4 à 14 ans lors d'ateliers et de camps de vacances basés sur un curriculum éducatif unique mélangeant apprentissages et développement personnel. En pleine période de Covid, l’accompagnement quotidien devient une évidence. Mon Ecole voit le jour. Ouverte tous les jours, « l’établissement à coopération éducative » accueille les enfants comme une école : « Il y a beaucoup de fierté dans la confiance et l’engagement de l’équipe. Celle-ci s’agrandit avec de nouvelles compétences telle que l’orthophonie »
Betty Tuffé, Architecte, fondatrice de studio BTY à Singapour
Betty Tuffé est architecte. Arrivée en 2019 à Singapour, elle perd son travail à cause de la pandémie. Elle décide alors de monter son propre studio, Studio BTY. Son aventure a une approche locale et « made in Singapore » de produits dessinés et fabriqués sur le territoire : « J’espère dans le futur me développer à Singapour avec des missions d'architecture d’intérieur. » En Parallèle, Betty Tuffé décide d’imaginer un workshop dédié au 8-17 ans pour faire découvrir son métier : « Remettre l'humain au cœur de ma profession, la pluridisciplinarité́ de l'architecture, avec de l'histoire, du dessin, du travail manuel, de l'informatique me permettent de passer des journées stimulantes et passionnantes. »
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