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Quels sont les pays optimistes face à l’emploi ?

Emploi pays optimistes Emploi pays optimistes
Écrit par Déborah Collet
Publié le 23 février 2020, mis à jour le 8 mars 2020

À l'échelle mondiale, la majorité des actifs sont pessimistes concernant les opportunités professionnelles qui s’offrent à eux. Pourtant, certains signes indiquent que cette perception est en train de changer.

 

Un éventail de possibilités professionnelles

En 2020, d’après l’étude "Opportunity Index" entreprise par LinkedIn, ce sont les salariés Indiens qui se sont montrés les plus optimistes face aux perspectives d’opportunités professionnelles. L’étude faite à travers 22 marchés dans le monde sur l’indice d’optimisme des salariés classe l’Indonésie en deuxième position, puis vient le tour de la Chine, les Émirats arabes unis et les Philippines. Les travailleurs de ces pays sont convaincus qu’ils accéderont à des opportunités d’emploi intéressantes, mais surtout qu’ils seront capables de les saisir. Ce phénomène peut s’expliquer par la croissance économique grandissante de ces territoires.

 

Quel est le sentiment des employés vivant dans les pays les plus développés ? Le Japon, la France, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni affichent un indice d’optimisme moins convaincant, avec un score inférieur à celui de référence. Ils seraient dubitatifs concernant les perspectives économiques de leurs pays et resteraient prudents face aux possibilités d’emploi à saisir. Ces résultats sont identiques aux scores européens, où les principaux obstacles qui les empêcheraient d'accéder à des opportunités sont la situation sociale et financière, l'âge puis la difficulté du marché de l'emploi. Toutefois, les Pays Bas, l’Irlande et l’Espagne ont les indices les plus élevés en termes de niveau de bonheur global. L’Allemagne et la Suisse sont les deux pays où les chances perçues sont les plus élevées.

 

Les États-Unis et le Canada semblent faire preuve d'un optimisme prudent. Ils pensent qu’il y a des opportunités disponibles sur le marché, mais ont le sentiment que leur qualité de vie a baissé par rapport à celle de leurs parents.

 

Les personnes interrogées au Mexique et au Brésil sont relativement confiantes. Les niveaux de bonheur des deux pays sont relativement faibles, ce qui peut être lié à leur principale préoccupation, à savoir la sécurité dans leur pays.

 

Quelles opportunités et pour qui ?

À la question "qu’est-ce qu’une bonne vie pour vous ?" les Français, les Italiens et les Suisses répondent le plus souvent "un emploi que j’aime". Les Français recherchent pour 44 % d’entre eux un métier qui les passionne. Ce qui n’est pas le cas de notre pays voisin l’Allemagne, où ce facteur arrive en quatrième position guidant la recherche d’emploi.

 

Mondialement, 40 % des répondants ont déclaré qu'ils voulaient un emploi avec un bon équilibre entre le travail et la vie privée. En France, on vise un métier qui respecte le temps passé avec nos proches (37 %). Ce temps social est d’ailleurs le facteur classé en tête de toutes les régions étudiées. Il est aussi particulièrement important au Canada et aux États-Unis (40 %), alors que la moyenne mondiale est de 36 %.

 

Helen Ko, Maître de conférences à l'Université des sciences sociales de Singapour (SUSS) précise "Ces chiffres soulignent l'importance des régimes de travail flexibles, car ils concernent aussi bien les jeunes que les travailleurs âgés. Certains travailleurs âgés peuvent avoir besoin de s'occuper de membres de leur famille plus âgés ou malades, tandis que d'autres peuvent souhaiter de passer du temps avec leurs petits-enfants."

 

L’accessibilité à un apprentissage pour acquérir de nouvelles compétences ou encore la maîtrise de nouvelles technologies est souhaitée par 29 % des actifs dans le monde entier. Ils désirent aussi, au sein d’une entreprise, pouvoir accéder à des possibilités de mise en réseau et d’entrepreneuriat. 

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