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Visiter New York autrement avec Laurène Hamilton

Laurène HamiltonLaurène Hamilton
Laurène Hamilton
Écrit par Portraits de Femmes - avec le soutien de Rue du Paradis
Publié le 1 août 2019, mis à jour le 7 août 2019

Une « prépa » suivie d’études au sein de l’école de commerce Audencia Nantes prédestinent Laurène Hamilton à une brillante carrière dans l’audit financier, ce que cette touche-à-tout et très curieuse jeune femme débute en Suisse.

Passionnée d’art, d’architecture, de voyages, elle décide, avec son (futur) mari, de poursuivre sa carrière à l’étranger. Entre New York et Londres, leurs cœurs balancent. C’est finalement outre-Atlantique qu’ils mettent le cap en 2013. Chacun sponsorisé par son entreprise respective, ils arrivent dans cette ville où Laurène, curieuse de tout, s’épanouit complètement. 

Face à ce foisonnement de cultures, Laurène, qui a auparavant vécu en Espagne, en Suisse et aux Pays-Bas, se sent comme un poisson dans l’eau.

Elle le concède «  il y a un avant et un après green card ». Avant, la vie est faite de découvertes, après, la véritable installation au pays de l’oncle Sam, voire un véritablement enracinement s’opère.

Ce précieux sésame donne à Laurène l’assurance de pouvoir s’investir pleinement dans un pays où elle sait qu’elle et sa famille resteront, mais aussi de prendre des risques. La jeune maman de deux enfants pense à un changement de carrière, une reconversion que finalement beaucoup connaissent en expatriation.

Cette fille d’entrepreneurs se rappelle alors de cette phrase de Steve Jobs « Trouve ta passion et fais-en ton métier ! ». Alors, part une période d’introspection et de questionnements. Laurène le dit : « Je me nourris d’échanges ». Elle aime rencontrer, découvrir, elle se passionne d’art, d’ailleurs, elle a passé son année de césure, alors qu’elle était en école de commerce, à Madrid, à étudier l’histoire de l’art. Elle adore l’espace urbain, l’architecture, comprendre la ville et son évolution. 

L’idée de lancer une activité de guide touristique émerge naturellement. Elle prend la décision de quitter son poste d’auditrice chez PWC, et son salaire pourtant confortable. Pour s’assurer de faire le bon choix, elle devient guide touristique en freelance, durant 1 an, pour une agence française. Mais, elle le martèle, « comme la stagnation n’est pas pour moi », une fois convaincue de son choix, elle créée sa propose structure de guide touristique : New York Privé. Parallèlement, elle collabore aussi avec Cmycities, pour qui elle est travel planner. Elle accompagne des touristes français en quête de découverte.

Laurène Hamilton garde un regard très positif sur New York. La ville évoque pour elle la capacité de chacun, et surtout de chacune, à prendre plus de risques, à être plus libre dans ses choix, à ne pas être discriminée en tant que femme. Chacune peut avancer à sa guise, s’affirmer en toute confiance puisque les Américains ont cette capacité qui fait défaut aux Français : encourager les autres.

En tant que jeune maman, elle le concède,  « il semble plus facile d’être une maman en France qu’ici » où il n’y a pas d’aides et où faire garder des enfants en bas-âge engage automatiquement un coût.

En tant que femme, pour Laurène, la vie est plus douce ici, sans harcèlement de rue, sans gestes obscènes, où l’on est moins sur le qui-vive, « ce qui a un impact sur la manière dont on évolue dans l’espace urbain ». 

Son havre de paix new-yorkais s’appelle « Brooklyn Bridge Park » pas encore très fréquenté par les touristes et toujours en évolution. Laurène trouve cet endroit nourrissant et régénérant, parole de guide touristique !

De ses années de travail acharné comme auditrice chez PWC, Laurène garde cette phrase, qui lui a été soufflée un jour par une « partner », qu’elle même a envie de crier aux autres femmes : « Do every day something that scares you ».

Pour en découvrir plus sur les activités de Laurène :

https://newyorkprive.com

 

Article rédigé par Rachel Scharly - rédactrice en chef de l’édition New York du Petit Journal.