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Harvey Weinstein plaide encore non-coupable

Harvey Weinstein non coupableHarvey Weinstein non coupable
Weinstein, à son arrivée au tribunal, le lundi 26 août
Écrit par Rachel Brunet
Publié le 26 août 2019, mis à jour le 26 août 2019

Le début du procès de l'ancien magnat d’Hollywood, prévu le 9 septembre à New York, a été reporté au 6 janvier 2020, afin de donner le temps au cofondateur des studios Miramax et The Weinstein Company de préparer sa défense. 

 

Non-coupable

L’ex-producteur de cinéma de 67 ans a toujours assuré que ses relations sexuelles étaient consenties. Depuis la création du mouvement #metoo, en octobre 2017, les langues se sont déliées et il a été accusé d’abus sexuels allant du harcèlement au viol par plus de 80 femmes, dont de nombreuses célébrités.

Le bureau du procureur de Manhattan avait indiqué jeudi 22 août avoir obtenu un nouvel acte d’accusation - celui de l’actrice Annabella Sciorra - dans cette affaire devenue emblématique voire sociétale. Présenté ce lundi matin au tribunal de New York, Weinstein a plaidé non-coupable dans les deux nouveaux témoignages déposés contre lui.

 

La saga des avocats

Avec Weinstein, les avocats se succèdent mais ne se ressemblent pas. En janvier dernier, il s’était séparé de Benjamin Brafman, ténor du barreau qui a notamment défendu Dominique Strass-Kahn dans l’affaire du Sofitel de New York, en 2011.

En mai, Ronald Sullivan, avocat et professeur de droit, avait quant à lui annoncé son retrait. Il avait essuyé de vives critiques sur son campus pour avoir accepté de défendre Harvey Weinstein.

En juin, ce fut au tour de Jose Baez de lui faire faux bond. Il avait alors indiqué qu’il ne voulait plus le représenter car celui-ci rendait sa défense «déraisonnablement difficile».

 

Désormais défendu par une femme

Damon Cheronis et Donna Rotunno, une ex-procureure spécialisée dans la défense des hommes accusés d'agressions sexuelles, assurent désormais la défense du célèbre producteur. 

Donna Rotunno avait pris ses distances, dès sa création, avec le mouvement #MeToo, dont Harvey Weinstein a été le catalyseur. Elle exprimait alors des réserves sur le mouvement qui appelle à «croire les femmes».

 

Depuis la création du mouvement #metoo, lancé par l’actrice Alyssa Milano, les réseaux sociaux se font l’écho de cas de harcèlement sexuel et de violences dans le monde du travail et dans la vie de tous les jours, tant pour les célébrités que pour les anonymes.

 

 

Rachel Brunet
Publié le 26 août 2019, mis à jour le 26 août 2019