Édition internationale

Voyager à New York : ce qu'il faut savoir sur ses aéroports

Avec trois aéroports internationaux majeurs — JFK, Newark et LaGuardia — New York City accueille chaque jour des dizaines de milliers de voyageurs. Entre sécurité renforcée, confort en nette amélioration et accès variés, chaque aéroport a ses spécificités. À quoi faut-il s’attendre en matière de formalités, de transports et de services ? Lepetitjournal.com fait le point sur tout ce qu’il est utile de savoir pour préparer sereinement son arrivée ou son départ depuis la Grosse Pomme.

Tableau des départs, Aéroport JFK. Crédit :  Wally Gobetz via FlickrTableau des départs, Aéroport JFK. Crédit :  Wally Gobetz via Flickr
Tableau des départs, Aéroport JFK. Crédit : Wally Gobetz via Flickr
Écrit par Philippe Andres
Publié le 17 juin 2025, mis à jour le 25 juin 2025

 

Qu’en est il de la sécurité des vols ?

L’espace aérien aux abords de New York City est l’un des plus encombré au monde. En dépit de l’intensité de ce trafic, aucun accident aérien ayant fait des victimes, n’a été constaté depuis le début 2025 sur aucun des aéroports new-yorkais.

Le dernier rapport 2024 de L’International Air Transport Association (IATA) confirme ce fait et précise en outre que sur l’ensemble de l’Amérique du Nord, il y a eu 12 incidents aériens, le plus souvent des sorties de pistes ou des collisions au sol, le taux d’accidents aériens s’étant amélioré, en passant de 1,53 en 2023 à 1,20 en 2024 par million de vols.

 

Crédit : Daniel Mennerich via Flickr
Crédit : Daniel Mennerich via Flickr

 

Qu’en est il du confort général ?

En terme de confort et d’aménagements, LaGuardia, grâce à la réalisation de son impressionnant programme de rénovation, est revenu du pire pour devenir l’un des meilleurs aéroports des États-Unis, si l’on en croit le dernier classement réalisé par Forbes Travel Guide en mars 2025.

Pour les vols internationaux, non desservis par LaGuardia, c’est JFK qui offre la plus large gamme de services aéroportuaires, devant Newark Liberty, même si beaucoup de voyageurs disent que les formalités d’immigration sont plus rapides à EWR, du fait d’une moindre fréquentation qu’à JFK.

EWR a connu récemment des retards et réductions de vols, du fait de problèmes techniques et de staffing, et aussi à cause de la construction d’une nouvelle piste.

 

Comment y accéder ?

Newark Liberty International Airport (EWR)

Il est l'aéroport le plus commode quand on habite Lower Manhattan ou le New Jersey. La liaison la plus rapide et la moins coûteuse pour rejoindre cet aéroport de Manhattan est de combiner le NJ Transit train, au départ de Penn Station, avec l’AirTrain qui dessert les terminaux de Newark. Cette solution coûte un peu moins de 17 dollars dans la plupart des cas et requiert une heure de trajet. En taxi, compter de 80 à 120 dollars, et au minimum une heure de temps, a fortiori si le Holland Tunnel est congestionné.

Si on souhaite bénéficier du confort business offert pas La Compagnie, pour rejoindre Paris-Orly, c’est de cet aéroport qu’il faut partir. Même chose pour les vols Frenchbee.

 

Newark International Airport (EWR) Crédit : jpellgen (@1105_jp) via Flickr.
Newark International Airport (EWR) Crédit : jpellgen (@1105_jp) via Flickr.

 

John Fitzgerald Kennedy Airport (JFK)

Si la plupart des voyageurs font le trajet en taxi ou Uber depuis le centre de Manhattan, pour un coût complet, pourboires, taxes, péages inclus, d’environ 100 dollars, il faut savoir qu’îl est possible de faire le même trajet en ne déboursant que 11,40 dollars.

Pour cela, il faut cela il faut combiner subway + AirTrain, sachant que plusieurs lignes de métro se connectent à l’AirTrain, que ce soit à Jamaica ou à Howard Beach.

En utilisant le réseau du LIRR (Long Island Rail Road), au départ de Penn Station, on arrive à un coût similaire. Il faut compter au moins une heure, que ce soit en taxi ou par les transports en commun pour effectuer ce trajet.

Pour aller en France, via Air France, c’est à partir du Terminal 1, et via Delta Airlines, c’est le Terminal 4.

 

Centre de vol de Trans World Airlines à l'aéroport international John F. Kennedy. Crédit : Wally Gobetz via Flickr
Centre de vol de Trans World Airlines à l'aéroport international John F. Kennedy. Crédit : Wally Gobetz via Flickr

 

LaGuardia Airport

Plus proche de Manhattan que JFK ou Newark Liberty, LaGuardia ne requiert seulement que 30 à 45 minutes du centre de Manhattan, ce qui réduit le coût du trajet en taxi à environ 70 dollars tout compris.

LaGuardia Airport est également accessible en combinant subway ou LIRR avec la navette de bus gratuite LaGuardia Link Q70, au départ des stations Jackson Heights ou Woodside Queens, pour un coût compris entre 2,90 et 7 dollars maximum.

 

LaGuardia Airport, le 26 septembre 2016. Crédit : redlegsfan21 via Flickr
LaGuardia Airport, le 26 septembre 2016. Crédit : redlegsfan21 via Flickr

 

Comment ne pas stresser aux contrôles de l’immigration et au passage en douane ?

D’abord il faut bien comprendre que les officiers des services d’immigration devant lesquels chacun est tenu de se présenter à la sortie de l’avion ont l’entière autorité de vous admettre ou non sur le territoire américain. Cela ne dépend que d’eux, en particulier si vous êtes porteur d’ESTA, de visas, ou même de carte verte.

Donc mieux vaut ne pas plaisanter devant eux, mentir, ou fournir des informations contradictoires. Le retour immédiat par avion pourrait en résulter. Les services new-yorkais ne sont pas forcément les plus pointilleux comme certains le pensent, l’expérience montrant que ceux de certaines villes du centre ou de la Côte Ouest apparaissent parfois plus stressants.

 

À faire et à ne pas faire aux contrôles de l’immigration

À faire : attendre sagement son tour, sans chercher à resquiller dans la file ou se plaindre bruyamment que c’est trop long. Préparer ses documents avant le contrôle; répondre précisément et honnêtement aux questions posées sur l’objet du voyage et le lieu de résidence. Ne prendre aucune photo avant d’être sorti de la zone de contrôle.

À ne pas faire : être confus dans ses réponses et donner l’impression pour les porteurs d’ESTA qu’à l’occasion du séjour sur le territoire US, on cherchera à travailler, même pour un petit job mineur, type garder des enfants le weekend. Revenir d’un séjour de plus de 6 mois consécutifs  avec une carte verte et sans avoir préalablement obtenu un re-entry permit. Avoir des documents ayant dépassé la date d’expiration ou portant des tampons de pays bannis par l’Administration US.

Au cas ou un contrôle approfondi a lieu, détenir des informations dans son smartphone, des facturettes dans son portefeuille ou un contenu dans ses bagages, qui démentent ses déclarations verbales.

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