Baisse des arrivées, vie chère, tensions diplomatiques… Les États-Unis peinent à séduire les voyageurs internationaux. En mars 2025, le nombre de visiteurs européens a diminué de 17% par rapport à la même période en 2024. L’effet d’une inflation persistante et d’un climat politique tendu.
Le pays de l’Oncle Sam séduit de moins en moins. Longtemps considérés comme une destination incontournable, les États-Unis enregistrent un recul de leur fréquentation internationale. Une tendance particulièrement visible chez les voyageurs Européens, avec une diminution de 20% en provenance d’Allemagne, d’Irlande et d’Espagne, selon l’Office national américain du tourisme et des voyages (NTTO). Le nombre de voyageurs français aux États-Unis a, quant à lui, baissé de 6% sur la totalité du premier trimestre.
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Moins de touristes européens aux États-Unis
De plus en plus d’Européens décident d’annuler leur projet de voyage aux États-Unis. Selon les données fournies par la NTTO, le nombre de voyageurs en provenance d’Europe de l’Ouest a chuté d’environ 17%.
Trump sur le point de lancer les guerres commerciales
À l’origine de ce désamour croissant, plusieurs facteurs, dont la guerre commerciale fracassante déclenchée par Donald Trump. « Les politiques et les déclarations de l’administration Trump entraînent un changement négatif du sentiment envers les États-Unis parmi les voyageurs », d’après les analystes de Tourism Economics.
Les coûts élevés, notamment liés à l’inflation, rebutent eux aussi les voyageurs. Hébergement, restauration, services, taxes locales… Sur place, le portefeuille prend une douche froide, et ce n’est pas prêt de s’arranger.
Selon le baromètre de l’inflation de BNP Paribas, celle-ci repart sans surprise à la hausse aux États-Unis, avec un impact qui devrait se faire nettement sentir à partir du troisième trimestre 2025.
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L’Amérique à 180€, trop beau pour convaincre ?
Et pourtant, le prix des billets d’avion vers les États-Unis n’ont jamais été aussi bas. Un vol Paris-Los Angeles à 180€, voilà ce que propose la compagnie aérienne French Bee, contre 350€ en moyenne habituellement. De quoi en faire rêver plus d’un, même les voyageurs les plus prudents.
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Mais si les vols sont désormais bon marché, cela ne suffit pas appâter les voyageurs. La compagnie United Airlines a annoncé une baisse de 6% des réservations en provenance d’Europe. Une diminution qui risque de coûter cher aux industries de voyage états-uniennes.
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