Karoline Leavitt, à seulement 27 ans, est la nouvelle porte-parole du gouvernement Trump. Résolument Gen Z, la jeune femme veut ouvrir la porte de la Maison-Blanche aux nouveaux médias. Mais qui est-elle ?


« Il est essentiel pour notre équipe de partager le message du président Trump partout et d'adapter cette Maison Blanche au nouveau paysage médiatique en 2025. Nous ouvrons cette salle de briefing aux nouveaux médias qui produisent des contenus liés à l'actualité et dont le média n'est pas déjà représenté par l'un des sièges de cette salle. Nous invitons les journalistes indépendants, les podcasteurs, les influenceurs des médias sociaux et les créateurs de contenu à demander une accréditation pour couvrir la Maison Blanche. », a annoncé Karoline Leavitt lors de son premier briefing à la Maison Blanche. La jeune blonde de 27 ans, Trumpiste dès son plus jeune âge, n’a pas mâché ses mots et se dit prête à porter la parole très controversée du nouveau président américain.
Karoline Leavitt, la Gen Z conservatrice
Originaire d’Atkinson dans le New Hampshire, Karoline Leavitt arrive à l’université de Saint Anselm avec une bourse de softball. Très active sur le campus, elle défend la première administration Trump. Après un stage chez Fox News et au Bureau de la correspondance présidentielle, elle arrive en 2019 au Bureau de presse de la Maison Blanche en tant qu’assistante du secrétaire de presse. Elle y revient aujourd’hui en tant que plus jeune porte-parole de la présidence.
Entre les deux administrations Trump, la jeune conservatrice s’est essayée à la politique en candidatant en 2022 pour le Congrès. Si elle remporte la primaire républicaine, elle perd finalement face au démocrate Chris Pappas. En 2023, Karoline Leavitt devient la porte-parole de MAGA Inc et devient en janvier 2024, secrétaire nationale de presse pour la campagne de Donald Trump.
Une porte-parole déjà controversée
Aujourd’hui, derrière le pupitre de la James S. Brady Briefing Room, Karoline Leavitt impressionne par sa poigne et son franc parler. « Il n’y aura pas de wokisme ici », a-t-elle affirmé, arborant une croix chrétienne au cou. La parole de Donald Trump pour parole d’évangile ? Tout comme son président, Karoline Leavitt s’est déjà essayée à quelques « fake news ». Justifiant le gel record de l’aide à l’étranger, elle a assuré : « Le DOGE et l'OMB ont également découvert que 50 millions de dollars du contribuable allaient être dépensés pour financer l'achat de préservatifs à Gaza. Il s'agit là d'un gaspillage grotesque de l'argent des contribuables. » Une information immédiatement démentie qui n’a pourtant pas entaché son sourire confiant.
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