À seulement 24 ans, Allan Petre, originaire de Seine-Saint-Denis, s’apprête à réaliser un exploit remarquable, en rejoignant la prestigieuse NASA en janvier prochain. Un rêve interstellaire découlant d’un parcours atypique et d’une détermination exceptionnelle.
L’ascension d’Allan Petre vers la NASA résulte d’une combinaison impressionnante de travail acharné et d’un brin d’audace. Passionné d’aérospatial depuis son plus jeune âge, ce Français de 24 ans n’a pas suivi un chemin linéaire vers son rêve.
L’atypique parcours scolaire d’Allan Petre
Après un DUT gestion des entreprises et des administrations, Allan Petre prend la décision, après sa première année, de se tourner vers sa passion de toujours : l’aérospatial. Il enchaîne alors avec un DUT génie thermique et énergétique à l’Université Paris Nanterre Ville-d’Avray. Avec chaque jour un trajet de deux heures afin de rejoindre sa faculté, il travaille également en parallèle en tant que vendeur, pour financer ses études.
Une persévérance qui a finalement payé, puisqu’il obtient par la suite un stage chez Ariane Group, le leader européen de lanceurs spatiaux, et plus tard un autre au sein d’un laboratoire d’astrophysique, dans une prestigieuse université de Floride.
👨🚀 Du 93 à la NASA : l’histoire folle d’Allan Petre, 24 ans, ingénieur en aérospatial et futur astronaute !
— Booska-P (@booska_p) November 16, 2023
Entre réorientation, petits boulots et travail acharné, le jeune génie raconte pour la première son histoire en vidéo 👏@astro_allan pic.twitter.com/Q8NHVADsch
L’audace, la clef du succès
Son admirable audace l’a poussé à contacter la NASA pour participer aux sélections, prouvant ainsi que créer ses propres opportunités est la clef du succès. Une persévérance qui a porté ses fruits, puisqu’Allan Petre intégrera le Jet Propulsion Laboratory en janvier prochain en tant qu’ingénieur, sur les prochaines missions interplanétaires de la Nasa, Veritas et Da Vinci +.
Le jeune homme a très rapidement fait parler de lui ; il a récemment été reçu par Bruno Le Maire à Bercy et a été félicité par Emmanuel Macron : « Vous êtes la preuve qu’il faut croire en ses rêves. ».
Si son rêve ultime est de devenir astronaute, toute ressemblance avec un autre Français dans l’espace serait fortuite, comme il l’a exprimé dans une récente interview accordée au Parisien : « Je préfère être le premier Allan être plutôt que le deuxième Thomas Pesquet. ».
Un avenir prometteur, qui regorge encore de nombreux autres exploits à réaliser.