Si l’entreprenariat féminin continue à augmenter en 2017 (+10.000 entreprises), l’Italie reste à la traîne en ce qui concerne le taux d’occupation des femmes.
Les femmes d’entreprise augmentent. Fin 2017, on compte près de 10.000 entreprises féminines de plus que l’année précédente, inscrites au Registre des Chambres de commerce. Et près de 30.000 en plus qu’en 2014, selon les chiffres élaborés par l’Observatoire pour l’entreprenariat au féminin de Unioncamere et Infocamere. Avec cette augmentation, lente mais constante, les 331.000 activités productives conduites par des femmes fin 2017 représentent 21,86% du total des entreprises en Italie. Sin les sociétés de capitaux ont augmenté de 17% en 2017 pour représenter aujourd’hui 21% des entreprises féminines, les sociétés de personne et individuelles restent la forme juridique la plus diffuse de l’entreprenariat au féminin, précise l’étude.
4 régions principalement « féminines »
La croissance se concentre principalement dans quatre régions : la Sicile, le Latium, la Campanie et la Lombardie avec une augmentation de 8.000 activités féminines en un an sur ces territoires.
Les secteurs de prédilection : le tourisme et les sociétés de services à la personne.
Moins d’une femme sur deux travaille
Malgré cette augmentation de l’entreprenariat au féminin, le taux d’occupation des femmes italiennes (48,1%) reste loin de l’objectif des 60% que la stratégie de Lisbonne indiquait en 2010. Un chiffre qui place l’Italie comme avant dernier parmi ses voisins européens (avant la Grèce) pour le taux d’occupation des femmes âgées de 15 à 64 ans. L’Italie se situe en outre à 13,2 points de la moyenne européen, établie à 61,3% selon Eurostat. En France, Allemagne et Royaume-Uni, environ 60 % des femmes travaillent.
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