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LYCÉE STENDHAL - Les mathématiques : fini le cauchemar !

Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 13 avril 2016, mis à jour le 6 janvier 2018

Le congrès européen Maths.en.Jeans s'est tenu au Lycée français Stendhal de Milan, ces 7, 8 et 9 avril derniers. Jamais l'évènement n'a accueilli autant de participants, de la primaire à la Terminale, pour présenter leurs travaux de recherches scientifiques. Partout en Europe et en Italie, ils sont venus pour s'amuser, goûter à un travail différent et se montrer auprès d'universités.


"Ne subissez plus les maths, vivez-les". Tel est l'objectif du congrès européen Math.en.Jeans, qui a eu lieu ces 7, 8 et 9 avril au Lycée français Stendhal de Milan. Durant ces trois jours, environ 300 élèves du CM2 à la Terminale ont présenté le fruit de leurs travaux de recherches mathématiques. Le but ? "Faire des maths autrement", explique Jean-Luc Gavard, le directeur du lycée. "C'est un travail totalement différent de la méthode scolaire classique", poursuit-il. Dominique De Luca, professeur de mathématiques au lycée Stendhal et organisateur du congrès, confie : "Ça fait un an que l'on se prépare, cela demande beaucoup de travail pour accueillir tout le monde, et aussi pour les différents groupes qui vont exposer leurs recherches." Un travail que les élèves préparent depuis le début de l'année, encadrés d'enseignants et de chercheurs également présents à l'évènement. Olivier Birembaux est chercheur à l'Université de Valenciennes et a fait le déplacement. Aujourd'hui, il encadre un groupe d'élèves du Lycée Stendhal et espère, à travers cette expérience, "leur donner un avant-goût de la recherche scientifique, une image de ce que peut être l'université."

De nombreux établissements, pour tous les âges
Olivier Birembaux n'est pas le seul à avoir fait le trajet jusqu'à Milan, puisque plusieurs établissement français de l'étranger participent. Jan est en Terminale au Lycée français de Viennes : "J'ai hâte de rencontrer des jeunes intéressés par la même chose que moi, c'est-à-dire les mathématiques et les sciences", s'impatiente-t-il. Les plus petits aussi sont enthousiastes, comme Matteo, en 6ème au Lycée français de Naples : "C'était la première fois que je travaillais en groupe. C'est beaucoup plus vivant, j'ai adoré les recherches !" À tout ce petit monde s'ajoutent diverses écoles italiennes, et l'organisation a tout prévu : certains étudiants en traduction sont venus les aider lors des multiples conférences et projets présentés en français. C'est le cas d'Angelica, 20 ans, venue pour "aider les italiens à comprendre les différents travaux et à s'orienter dans l'établissement s'ils en ont besoin." Cette année, Math.en.Jeans est un véritable succès : "Il n'y a jamais eu autant de participants", selon Dominique De Luca. "Je suis très content, même si c'est beaucoup plus de travail", continue-t-il.

Projet réalisé par les 6ème

Visibilité auprès des universités
Pour les plus âgés, Math.en.Jeans, c'est aussi l'opportunité de se mettre en lumière auprès de plusieurs universités spécialisées dans le domaine des mathématiques, des sciences et de la recherche. Luisa Rossi, enseignante et chercheuse scientifique à l'Université de Parme, est venue observer les travaux des Terminales. "Je profite de l'occasion pour proposer un enseignement supérieur différent, montrer aux élèves qu'on peut faire des sciences en s'amusant", dit-elle. Selon elle, "il faut comprendre que les maths sont à la base de tout ce qui nous entoure, il n'y aurait aucun progrès sans elles." Par exemple, Cédric, en Terminale au Lycée français de Turin, assure qu'il est ici pour "s'amuser avant tout". Mais il est conscient que son projet de géométrie dans l'espace pourrait lui donner une certaine visibilité auprès des universités présentes au congrès : "Ce serait génial si cela pouvait me servir pour intégrer une école d'ingénierie." On l'espère pour lui, comme pour tous ces autres jeunes passionnés de mathématiques. Le directeur du lycée Jean-Luc Gavard conclut parfaitement : "Bien évidemment, c'est une façon de préparer son avenir en rentrant en contact avec des universités. Les plus petits, eux, prennent goût au travail dans une bonne ambiance." Qui sait si un jour, ces petits comme les grands, seront peut-être les Einstein de demain.


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Jules Fobe (lepetitjournal.com de Milan) Mercredi 13 avril 2016

lepetitjournal.com Milan
Publié le 13 avril 2016, mis à jour le 6 janvier 2018

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