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Italie : un travailleur sur quatre est trop qualifié

Travail italie pixabayTravail italie pixabay
(pixabay)
Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 27 février 2019, mis à jour le 27 février 2019

Le rapport publié par le ministère du Travail pointe du doigt la fuite des Italiens vers l’étranger, un nombre qui a triplé depuis le début de la crise de 2008.

Sous-occupés et trop qualifiés. En 2017, environ un million de travailleurs a travaillé moins d’heures que celles pour lesquelles ils seraient disponibles, alors que ceux étant considérés comme trop qualifiés étaient au nombre de 5,7 millions, soit près d’un travailleur sur quatre. C’est le bilan dressé par le rapport « Le marché du travail », émanant du ministère italien du travail, de l’Istat, Inps-Inail et Anpal. Le rapport pointe notamment du doigt que le phénomène connait une « croissance continue, aussi à cause d’une demande de travail non appropriée à la hausse générale du niveau d’études, mais aussi du fait du défaut de correspondance entre les compétences spécialisées demandées et celles possédées ».

Triplement des « Fuites » à l’étranger

« Le manque d’opportunité de travail adéquates peut induire la décision de migrer à l’étanger, un phénomène en pleine croissance ces dernières années : de 40.000 en 2008 à près de 115.000 individus en 2017 », souligne le rapport. Aussi, en moins de 10 ans, les départs pour l’étranger in quasiment triplé.

Plus d’actifs mais pour moins d’heures

Et depuis le début de la crise, 1,8 millions d’heures ont été perdues. En moyenne, en 2018, le nombre d’actifs dépasse le niveau de 2008 d’environ 125.000 travailleurs. Pour autant, au cours des trois premiers trimestres 2018, 1,8 millions d’heures travaillées manquent à l’appel, soit 1 million de postes à temps plein. La reprise apparaît donc de faible intensité : plus d’actifs mais pour moins d’heures, selon l’analyse du rapport du ministère italien du Travail.

Plus d’immigrés actifs

Entre 2008 et 2018, « les étrangers sont passés de 7,1% à 10,6% des actifs », indique le rapport. La raison avancée par les experts : « Les immigrés sont davantage disposés à accepter un travail de basse qualification ».

 

lepetitjournal.com Milan
Publié le 27 février 2019, mis à jour le 27 février 2019

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