Lauréate du Trophée Culture/Art de vivre des Trophées des Français de l’étranger 2020 organisés par lepetitjournal.com, Nathalie Ribette s’efforce de maintenir ses activités à Singapour malgré le contexte difficile. Elle était l’invitée de l’émission Vivre Ailleurs sur RFI.
Promouvoir les échanges culturels avec la production de spectacles, c’est l’idée que Nathalie Ribette a eu en 2006 en fondant sa compagnie de théâtre professionnel « Sing’theatre ». Pour cette initiative, elle a été récompensée du Trophée Culture/Art de vivre, remis par Courrier International, lors de la cérémonie 2020 des Trophées des Français de l’étranger. La lauréate a récemment été l’invitée de Corinne Mandjou dans l’émission « Vivre ailleurs » sur RFI. Elle est notamment revenue sur cette année chamboulée par l’épidémie de covid-19.
La pandémie, un impact énorme
À Singapour, tous les feux sont au vert concernant la pandémie, cela fait bientôt un mois que le pays ne recense quasiment plus de cas positifs. Des mesures strictes avaient été prononcées en début d’année, malgré le contrôle de la situation, certaines restrictions sont encore en vigueur. Pour Nathalie Ribette et sa compagnie de théâtre, la pandémie a eu un impact énorme. « Nous avons stoppé nos activités depuis fin février et déprogrammé tous les spectacles prévus jusqu'à la fin d’année 2020 », glisse-t-elle au micro de Radio France Internationale.
Une alternative virtuelle
En octobre 2019, Nathalie Ribette lance le programme « 365 jours de musique à l’hôpital ». L’objectif de l’initiative est de produire une heure de musique par jour auprès des malades singapouriens. Fin janvier, l’activité s’est arrêtée du jour au lendemain. « Nous avons réussi à mettre en place des concerts virtuels à partir du mois de mai, mais ce n’est pas pareil », regrette-t-elle. Malgré cette alternative, la période est très compliquée pour la compagnie de l’expatriée. « Cette activité est très importante pour nous, c’est grâce à elle que nous recevons des donations et le soutien du gouvernement notamment », détaille-t-elle. Heureusement pour Nathalie Ribette, une autre de ses activités bénéficie de cette crise sanitaire, « J’ai lancé une école de comédie musicale il y a 6 ans. Puisque les artistes n’ont pas de spectacles prévus, ils acceptent de travailler à plein temps pour les écoles », se réjouit-elle.