Entre la tentation du marché de la Rambla et la boutique de souvenirs du centre de Madrid, il est difficile d’échapper à l’appel du “made in Espagne”… souvent fabriqué ailleurs. Voici la compilation des cinq souvenirs les plus inutiles que les touristes (et certains expats un peu nostalgiques) achètent sans réfléchir avant de se demander, une fois rentrés chez eux, “Mais pourquoi j’ai pris ça ?”


1. Le chapeau de torero d’Espagne version plastique
Sans doute l’icône la plus cliché du tourisme espagnol : le mini sombrero rouge et noir, fabriqué à Shenzhen mais supposé évoquer l’art noble de la tauromachie. Le porter dans les ruelles de Séville peut encore avoir un charme folklorique... le poser sur une étagère d’appartement parisien, beaucoup moins. Il finit inévitablement poussiéreux, coincé entre un cactus Ikea et une carte postale de Barcelone. Et si vous pensez à le reporter à une soirée déguisée, préparez-vous à expliquer votre position sur la corrida pendant les trois quarts de celle-ci !
2. La boule à neige avec la Sagrada Família
Elle est jolie, elle brille, et quand on la retourne, la neige tombe sur la basilique la plus emblématique du pays... en plein hiver artificiel. Problème : la neige à Barcelone ne tombe jamais, et la boule finit souvent en prison décorative sur un buffet de grand-mère. En prime, sa petite étiquette “Made in China” rappelle que l’artisanat local a été légèrement… délocalisé. Mais ne vous inquiétez pas : elle fera un excellent presse-papiers pour vos factures.
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3. L’éventail flamenco en plastique
Coloré, fleuri, et vendu partout, du marché de Benidorm aux ruelles de Granada. On vous expliquera que c’est “l’essence du flamenco” ; mais personne, ni local, ni touriste, ne sait vraiment quoi en faire une fois rentré. Essayez de vous ventiler lors d’un 15 août : Vous ressemblerez plus à un touriste en coup de chaud qu’à une danseuse andalouse. Objet aussi photogénique qu’inutile, il s’abîme dès la première utilisation… et finit, comme tous ses compères, au fond d’un tiroir plein de nostalgie et de poussière.
4. Le T-shirt sexuel “olé-olé” (surtout à ne jamais enfiler)
Bienvenue dans la nouvelle tendance touristique : les t-shirts ibériques à slogans graveleux ou dessins anatomiquement explicites, vendus à dix mètres des églises. “I love 69”, “Show me your boobs”… Autant d’options que personne, absolument personne, n’osera porter plus loin que la chambre (rideaux tirés, lumière éteinte de préférence). Si vous croisez un touriste avec l’audace de l’exhiber dans la rue, ce n’est plus un voyageur, c’est un héros de l’embarras public.
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5. La bouteille de sable coloré des Baléares
Elle promet un souvenir “authentique”, une “essence des vacances en bouteille”. En réalité, vous ramenez juste un peu de sable coincé dans des couches de couleur, enfermé dans une fiole en verre prêt à se briser au premier déménagement. Une fois posée sur une étagère, elle a la même utilité décorative qu’un ramasse-poussière. Mais attention : si vous la secouez, elle perd son dégradé et devient juste… du sable. Vous auriez mieux fait de ramasser une poignée sur la plage de Palma, au moins c’était gratuit (mais illégal).
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