Barcelone, ce n’est pas que la mer, Gaudí et le mojito en terrasse… c’est aussi le paradis des petits détails qui font grincer les locaux. Voici le best-of des paroles et comportements qui cataloguent « touriste » en moins de deux.


1. « ¡Una sangria por favor! »
Ceux qui pensent que la sangria, c’est le Graal catalan, finissent souvent à trinquer avec d’autres touristes… pendant que les Barcelonais sirotent leur vermouth en douce. Ici, la sangria, c’est pour les groupes en short fleuri et chapeau bob, option sandales avec chaussettes hautes.
2. « Barcelone, le Barça, même combat ! »
Appeler la ville entière « Barça » plutôt que “Barna” ou “Barcelona”, c’est confondre l’équipe de foot et la cité. Pour les puristes, c’est comme appeler Paris « le PSG ». Un détail qui fait toute la différence… et qui attire les rictus.
3. Croire que tout le monde parle anglais (ou parler beaucoup, beaucoup trop fort)
Demander des directions à tout va… dans un anglais scolaire, tout en parlant si fort qu’on vous entend jusqu’à Badalona. Les Barcelonais sont souvent bilingues, mais préfèrent qu’on tente au moins un “Hola” avant de demander “do you speak English ?”.
4. La paella sur la Rambla : l’arnaque culinaire planétaire
Rien ne crie plus fort « je suis un touriste ! » que de commander une paella sur la Rambla, cette artère touristique où la gastronomie s’apparente souvent à un piège à crédules. Les vrais Barcelonais savent où aller (petites ruelles, loin des foules), mais si vous commandez là-bas, vous venez d’acheter votre carte d’entrée VIP du club des pigeons culinaires. Et votre facture fera un drôle d’effet, aussi.
5. « C’est fou comme c’est pas cher ici ! »
Le mythe du « tout est bon marché en Espagne » s’effondre vite. Le local, lui, sait qu’entre loyers qui explosent et café cortado à 2,50 €, Barcelone n’est plus une ville low cost. Mais les touristes, en comparant leur gin-tonic à celui de Londres ou Paris, persistent à trouver ça « donné ».
Bonus : Les petites gaffes qui valent le détour
- Prendre un taxi sans vérifier si c’est un officiel, et se taper un tour de ville pour le plaisir du chauffeur.
- Oublier que le métro ou le Bicing (le vélo en libre-service) sont bien plus pratiques que Uber.
- Penser que les pèlerins du selfie peuvent bloquer le monde sans conséquences, alors que derrière, les locaux soupirent.
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