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Rémi Escande, des afterworks Cocorico au Picalagartos, sur la Gran Vía

remi escanderemi escande
Camille Guil
Écrit par Camille Guil
Publié le 22 mai 2018, mis à jour le 23 mai 2018

Madrid c'est ses musées, ses monuments historiques, son histoire, ses bars à tapas, mais aussi ses rooftop ! Lors qu'il fait une chaleur écrasante en été, les Madrilènes aiment prendre de la hauteur en se perchant sur les toits des hôtels et autres bâtiments du centre ville. Fondateur des afterworks Cocorico, Remi Escande vient d'inaugurer un nouveau rooftop nommé Picalagartos, en plein sur la Gran Vía, parfait pour cet été !

 

Rémi est arrivé à Madrid il y a 7 ans pour un VIA (Volontariat international en administration) au service immobilier de l'AEFE (agence pour l'enseignement français à l'étranger)... L'occasion d'un coup de cœur quasi instantané avec la capitale espagnole, "el amor a primera vista". Et tandis qu'en France il organisait déjà quelques soirées "par plaisir et par amour de la musique", il commence à peine débarqué à Madrid à organiser en parallèle de son VIA des afterworks qui connaîtront un succès croissant. Au début uniquement entre amis, le phénomène a pris de l'ampleur : aujourd'hui, les afterworks Cocorico sont incontournables à Madrid !

 


Afterworks Cocorico : de soirées intimistes à incontournables

Le rendez-vous a lieu une fois par mois, à chaque fois dans des lieux surprenants et faisant preuve d'une certaine étiquette, l'hiver en intérieur et dès qu'il fait beau, en terrasse sur les plus beaux rooftops de la ville : "On essaye de changer de lieu à chaque fois pour faire découvrir de nouveaux endroits, c'est interessant pour la clientèle mais aussi pour les établissements, ça leur fait une bonne publicité", explique Rémi. Au programme DJ et animations ! Les soirées débutent entre 18 et 19h et se terminent vers minuit, voire 1h du matin, généralement en semaine, le mercredi ou le jeudi. L'idée est partie de Madrid, en passant par Barcelone où sont encore organisés des événements réguliers, jusqu'à Mexico où dix éditions des afterworks Cocorico ont déjà eu lieu, remportant un grand succès. C'est Rémi qui gère seul la communication : "Sur la page Facebook on tourne autour des 16.000 followers, on envoie une newsletter à près de 2.000 personnes et on peut nous suivre aussi sur le compte Instagram qui est très actif", évoque le jeune entrepreneur. "Au début il y avait environ 90% de Français, c'était très jeune, la moyenne d'âge était de 20/30 ans, mais maintenant, c'est plus 25/40 ans et le public est composé à peu près d'un tiers de Français, un tiers d'Espagnols et un tiers d'internationaux", analyse-t-il encore. Le ratio est le même à Mexico mais pas à Barcelone où la clientèle est majoritairement française. La prochaine édition des afterworks aura lieu mercredi 30 mai sur la terrasse de l'hôtel Imperador.

En plus de ces rendez-vous mensuels, Rémi organise aussi quelques soirées de plus grande envergure, en collaboration avec le Circulo de Bellas Artes, comme la soirée de Halloween et celle du carnaval, où près de 2.000 personnes ont participé : un vrai succès. Tous les ans deux voyages sont enfin organisés, qui complètent l'univers festif de Cocorico : l'un à Ibiza en septembre, octobre et l'autre à Tenerife pour le carnaval en février. "L'idée c'est de faire la promotion du voyage sur les réseaux sociaux et ensuite vient qui veut", rapporte Rémi. L'année dernière ils étaient 70 à Ibiza : au programme, virée en bateau et soirées sur la plage. On ne s'ennuie pas chez Cocorico et pourtant Rémi Escande fourmille de projets et d'idées. Sa dernière initiative en est la preuve.

 

picalagartos gran via


Picalagartos, le nouveau rendez-vous sur Gran Vía

Ce n'est pas le premier projet de rooftop sur lequel Remi travaille. Avec quatre associés, ils ont ainsi déjà participé, entre autres, à la création d'une terrasse éphémère sur Principe Pio l'été dernier et celle du rooftop Forus du mercado Barceló. Sur ces projets, Rémi s'est occupé de la communication, de la stratégie, de la musique et de l'organisation des événements. En septembre, l'équipe a ouvert le Nubel au musée Reina Sofia, avec un espace qui peut accueillir près de 800 personnes, le plus gros projet de l'équipe. Et le dernier en date c'est Picalagartos, un curieux nom tiré du roman "Luces de Bohemia", de Valle Inclán, désormais un toit terrasse sur Gran Vía, qui a ouvert le 1er mai dernier tout en haut de l'hôtel NH. "C'est un projet sur lequel on a travaillé pendant un an, la terrasse appartient à l'hôtel NH. Il y a un espace restaurant pour les petits déjeuners, les comidas et les dîners mais aussi trois petites terrasses qui peuvent se privatiser. Tout en haut il y a le rooftop, idéal pour prendre quelques copas", décrit-il. En semaine, le Picalagartos ouvre à partir de 17 heures, les week-ends à partir de midi. Le chef du restaurant, Javier Muñoz-Calero, est le même qu'au Nubel et qu'au Forus et la cuisine du Picalagartos, espagnole, est revisitée et modernisée, le tout à des prix raisonnables. 
Le lieu a ouvert début mai et connait déjà un certain succès : le restaurant est quasiment complet tous les soirs ! Le jour de l'inauguration, beaucoup de Français sont venus : "J'ai posté un message pour l'inauguration et ça a fait le buzz", se réjouit Rémi. Une fois de plus, la communauté française brille par sa solidarité, mais de l'avis de Rémi c'est encore plus vrai à Madrid : "Il n'y a pas la même ambiance entre les Français à Madrid que dans d'autres villes d'Espagne", juge-t-il. "Les Français à Madrid sont bien intégrés avec les Espagnols et donc se mélangent plus facilement, ils aident plus volontiers les autres Français qu'ailleurs où il peut y avoir plus de compétition".

Pour être au courant des prochains afterworks Cocorico, c'est sur la page Facebook que cela se passe, normalement l'entrée est gratuite, il suffit de s'inscrire sur la liste !

Pour plus d'informations sur le restaurant et le rooftop Picalagartos, c'est sur le site internet http://www.picalagartos.com/

 

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