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Sébastien Tavera: “Donner enfin une voix forte et libre aux Français de l’étranger”

À l’occasion des élections législatives partielles dans la 5ᵉ circonscription des Français de l’étranger, lepetitjournal.com donne la parole à Sébastien Tavera. Installé en Espagne depuis plus de 25 ans, cet entrepreneur basé à Marbella se présente sous les couleurs de Reconquête !. Il veut porter une voix “forte et libre” à l’Assemblée nationale, en défendant les expatriés sur la justice fiscale, la sécurité et la simplification administrative. Rencontre.

Sébastien TaveraSébastien Tavera
Sébastien Tavera
Écrit par Paul Pierroux-Taranto
Publié le 22 septembre 2025, mis à jour le 30 septembre 2025

Pourquoi avez-vous souhaité vous présenter à cette élection partielle ?

Parce qu’il est temps que les Français établis hors de France aient une voix forte, libre et claire à l’Assemblée nationale. Pour la France, je défendrai la sécurité, la liberté d’entreprendre et la défense de notre identité. Pour les Français de l’étranger, je défendrai la justice fiscale, la simplification administrative et la reconnaissance politique qu’ils méritent.

 

Quel est votre lien personnel ou professionnel avec la 5ᵉ circonscription des Français de l’étranger ?

Je vis en Espagne depuis plus de 25 ans. J’y ai bâti ma vie de famille et développé mes entreprises. Comme beaucoup d’entre vous, j’ai connu les lourdeurs administratives, les pressions fiscales, mais aussi les opportunités offertes par l’expatriation. Je pense à ces files d’attente interminables pour obtenir un rendez-vous au consulat, à ces démarches souvent kafkaïennes qui découragent tant de nos compatriotes. Mon lien est donc direct et quotidien : je partage vos réalités.

 

En quoi votre parcours reflète-t-il les préoccupations des Français établis hors de France ?

Entrepreneur en Espagne depuis 30 ans, j’ai quitté la France, poussé par une bureaucratie étouffante et une fiscalité confiscatoire, comme tant d’expatriés. J’ai bâti ma vie à l’étranger, je me suis battu pour créer des emplois et assurer l’avenir de ma famille.

Mon parcours incarne le courage de ceux qui créent, travaillent et aiment la France, tout en se sentant oubliés par Paris. Je porte cette colère, et cet espoir : celui d’une France qui ne pousse pas ses entrepreneurs vers la sortie ou la faillite, celui d’une France qui respecte ses expatriés.

 

Quels sont, selon vous, les principaux défis qui attendent les Français de cette circonscription ?

* Renforcer le lien avec la France : en apportant justice et cohérence au système fiscal, des retraites et de la protection sociale.

* Réinstaurer l’ordre et la sécurité : en France, où vivent nos proches, et à l’étranger, où nous devons être protégés, notamment par une présence consulaire efficace.

* Apporter la reconnaissance politique : cesser de considérer les Français de l’étranger comme une variable d’ajustement électoral et leur donner un vrai poids. Par exemple : augmenter le nombre de députés des Français de l’étranger pour qu’ils soient réellement représentés.

 

Quels seraient vos chantiers prioritaires si vous êtes élu député ?

* Défendre une fiscalité juste, sans double imposition, avec une protection claire des retraités et des actifs établis hors de France.

* Renforcer le soutien aux entrepreneurs français de l’étranger, qui sont souvent les premiers ambassadeurs de la France.

* Simplifier l’accès aux services consulaires et renforcer les aides éducatives pour les familles.

* Porter la voix d’une politique de sécurité ferme et crédible, en France comme dans nos pays de résidence, notamment via un soutien renforcé aux services consulaires pour protéger nos compatriotes.                         

 

Comment voyez-vous le rôle d’un député des Français de l’étranger à l’Assemblée nationale ?

Ce n’est pas un figurant, mais un pont permanent entre nos vies à l’étranger et les décisions prises à Paris. Cela exige indépendance, courage et proximité. Le député doit défendre les lois qui protègent les intérêts concrets des Français de l’étranger : par exemple, exiger la fin des doubles impositions fiscales et la garantie de nos retraites.

 

Comment jugez-vous le mandat du député sortant ?

Le mandat sortant illustre l’impasse de la macronie : ce socle centriste a produit des résultats calamiteux, par manque de clarté, d’efficacité et de courage.

Un exemple concret : l’imposition universelle, proposée puis discutée sans jamais être clarifiée, a inquiété des milliers de Français de l’étranger, sans que le député sortant n’apporte de réponse claire ni d’opposition ferme. Beaucoup de nos compatriotes ne se sentent ni représentés ni défendus. Je veux tourner cette page et proposer une alternative forte, enracinée et crédible.

 

Un mot sur vos suppléants et vos équipes ?

Je suis entouré de personnes engagées, compétentes et ancrées localement en Espagne et au Portugal. Mon suppléant, Ludovic Lopez, né à Monaco, est entrepreneur en France et en Espagne. Il incarne parfaitement cette double réalité et porte l’expérience concrète des défis que rencontrent nos compatriotes à l’étranger.

Notre équipe, composée de profils variés (entrepreneurs, enseignants, professionnels de santé, jeunes actifs), participe activement à des projets à fort ancrage territorial et en lien constant avec la France. Elle apporte sérieux, énergie et pragmatisme.

 

Quel message souhaitez-vous adresser aux électeurs avant le scrutin ?

Chers compatriotes, le 28 septembre, faites-vous entendre. Assez d’être oubliés par un système à bout de souffle !Votez pour une France forte, qui vous respecte, protège vos familles et défend vos intérêts. Je serai votre voix, sans compromis, pour la liberté, la sécurité et la justice.

 

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