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"Immomadrid gère un éventail de biens proches du Lycée français"

Celine larcheveque immomadridCeline larcheveque immomadrid
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Publié le 1 juin 2020

Céline Larchevêque a quitté au printemps dernier ses fonctions au sein de l'association Madrid Accueil, pour se dédier pleinement à la location et vente de logements pour particuliers sur Madrid. Elle précise rester néanmoins très attachée à cette association dynamique et chaleureuse. 

 
Fondée il y a plus de 20 ans par Thérèse Caron, dont le nom résonne chez nombre de Français qui se sont installés sur Madrid, Immomadrid constitue une référence incontournable pour les expatriés en recherche d'un logement dans la capitale espagnole, particulièrement pour ceux qui recherchent un bien qui soit connecté avec le LFM. "Je suis spécialisée sur les quartiers français", confirme Céline Larchevêque, "avec des propriétés sur Arturo Soria et Conde de Orgaz, bien sûr, mais aussi à la Piovera, ou encore Alameda de Osuna, voire Ciudad Lineal". Et de compléter : "Je travaille aussi le quartier de Salamanca et des zones comme Justicia et Almagro, qui plaisent beaucoup aux Français, notamment pour leur proximité avec le Consulat et l'Institut français".
 
Pour cette expat' expérimentée, qui a débarqué à Madrid après des séjours à Milan et Lisbonne, et des déménagements effectués au pas de charge et au gré des mutations professionnelles de son conjoint, la recherche d'un logement se doit d'être "hyper-personnalisée", en lien avec les attentes de chacun. "Je n'ai pas vocation à faire du volume", précise-t-elle, "mais à travailler en faisant du sur-mesure". 

 

Oublier ses référentiels

Si elle connaît bien les problématiques des expats pour les avoir vécues, Céline Larchevêque admet que beaucoup d'entre eux ont l'habitude de changer de maison, et relativisent les traumatismes liés à l'expérience. "Là où c'est plus compliqué, c'est lorsqu’on a toujours vécu dans le même quartier et que, d'un coup, on fait le saut vers l'inconnu", précise-t-elle. Rechercher parfois dans l'urgence et à distance un logement dans une autre langue, qu'on ne maîtrise pas forcément, et dans un pays où la culture immobilière est différente de celle de la France, "peut s'avérer particulièrement anxiogène", juge-t-elle.
 
 
D'où les quelques recommandations simples qu'elle prodigue à ceux et celles qui recherchent à s'installer pour la première fois dans la capitale : bien s'entourer, si possible se faire expliquer comment fonctionne la ville par un ami ou une connaissance et … oublier ses référentiels pour s’adapter aux normes de son pays d’accueil.

"Il y a une autre culture de l'habitat en Espagne", décrypte en outre Céline, qui égrenne quelques exemples d'erreurs typiques à éviter, comme exiger une orientation plein sud, ou demander une grande cuisine familiale. En s'installant à Madrid, on devra se faire à l'idée qu'il fait une chaleur torride l'été, ou encore que les Espagnols ne reçoivent pas à la maison, et préfèrent se retrouver entre amis à l'extérieur. On devra aussi prendre conscience de l'importance accordée aux zones communes, notamment dans certaines résidences où la piscine devient le lieu de socialisation par excellence, illustration parfaite du savoir-vivre ensemble espagnol. "On dit souvent qu'on peut passer 10 ans à Paris sans croiser son voisin de pallier, ce n'est pas envisageable à Madrid" sourit Céline Larchevêque.

 

Évolution du marché immobilier  post-Covid

Depuis mi-mai, le marché immobilier sort de sa léthargie. "Les projets qui sont restés en suspens pendant deux mois sont de nouveau d'actualité". Or avec le confinement, le marché immobilier correspondant à la clientèle d'Immomadrid a légèrement évolué. Si à la vente les biens accusent une certaine baisse, les prix se maintiennent pour le moment à la location. "On observe par contre plus de prudence de la part des propriétaires, qui exigent des garanties plus importantes", observe néanmoins l'intéressée. 

Là où les choses ont par contre considérablement changé, c'est au niveau des demandes des locataires. "On me demande de plus en plus de biens avec des extérieurs -terrasse ou jardin- et systématiquement un bon accès à Internet. On sent que l'habitude du télétravail est venue pour rester", analyse Céline Larchevêque. "Certains de mes clients ont leur siège social dans un pays, leur activité professionnelle dans un autre et leur famille à Madrid", relève-t-elle au passage. 

"Véritable besogneuse", comme elle se définit elle-même, cette ex auditrice d'Ernst & Young, diplômée d’école de commerce et d’expertise comptable, a en tous cas le sens du service et le goût du conseil. "L'expatriation est une expérience exceptionnelle, qui apporte une énorme richesse intellectuelle et affective", estime-t-elle. "Personnellement, elle m'a permis de découvrir qu'on a plusieurs vies dans une vie. Humainement, je juge essentiel de pouvoir aider autour de moi, notamment via les associations françaises à Madrid, mais aussi via mon activité, et contribuer au bon fonctionnement de notre communauté".

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