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Grand Prix de F1 de Miami: 3 pilotes hispanos revendiquent de pouvoir parler espagnol

Les trois pilotes hispanosLes trois pilotes hispanos
FIA
Écrit par Armelle Pape Van Dyck
Publié le 10 mai 2023

Les qualifications du GP de Formule 1 de Miami resteront dans l'histoire de la course automobile pour deux faits inédits: D'une part, 3 pilotes hispanos se classent aux trois premières places de la grille de départ, et de l'autre, l'un deux décide de répondre en espagnol, passant outre un règlement désuet qui interdit aux pilotes du Grand Prix de répondre dans une langue autre que l'anglais.

 

 

Du jamais vu en F1. Trois pilotes d'origine hispanique, le Mexicain Sergio Checo Pérez, qui a décroché la pole position et les Espagnols Fernando Alonso (deuxième) et Carlos Sainz (troisième) se sont qualifiés aux trois premières places de la grille de départ du Grand Prix de Miami.

 

 

Une situation inédite en Formule 1, dont Fernando Alonso a profité lors de la conférence de presse officielle après les qualifications pour justifier l'importance de la langue espagnole, dans un monde où tout ce qui n'est pas de l'anglais est en dehors des règles établies.

 

"Je ne vais rien dire de mal, mais je vais répondre en espagnol", a commencé le double champion du monde dans un anglais parfait, avant de passer immédiatement à l'espagnol: "Pour tous les hispanophones, je pense que c'est un grand jour. Avoir un Mexicain et deux Espagnols en Formule 1, dans un contre-la-montre pour la première fois de l'histoire, c'est incroyable".

 

les trois pilotes hispanos
Alonso: "Nous sommes la 2e langue la plus parlée de la planète et nous méritons aussi de répondre en espagnol" / FIA

 

Dans un geste inédit, Alonso a tenu à vanter fièrement sa langue, sa culture et ses origines: "Nous sommes la deuxième langue la plus parlée de la planète et nous méritons aussi de répondre en espagnol". Dès qu'il a fini de parler en espagnol, l'animateur de l'interview lui a demandé de traduire en anglais, ce à quoi le pilote espagnol a répondu en riant: "J'ai dit des choses très, très mauvaises", puis a continué dans l'anglais qui est de rigueur dans le milieu de la course automobile. Fernando Alonso a voulu ainsi revendiquer non seulement la langue espagnole, mais aussi l'importance que le marché hispanophone devrait avoir pour la F1, la FIA et Liberty Media.

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