Selon une étude menée par l’Ecole d’Hygiène de Londres, des chiens renifleurs pourraient nous être d’une aide précieuse pour la détection de la maladie infectieuse. Ainsi, de la même manière qu’ils détectent les bombes et les drogues grâce à leur odorat surdéveloppé, le meilleur ami de l’Homme pourrait devenir un atout bien réel dans notre lutte contre l’épidémie.
Une méthode conçue pour le dépistage de masse
De plus en plus de chercheurs se fient aux détecteurs canins, notamment dans le cadre d’un dépistage de masse. Par exemple, aux points d’entrées de certains rassemblements comme à l’embarquement d’un avion ou à l’entrée d’une salle de spectacle, notre ami à quatre pattes serait en mesure d’identifier les personnes “covidées” afin de leur faire passer un test PCR. Les études indiquent d’ailleurs que les chiens pourraient examiner plusieurs centaines de personnes en seulement 30 minutes, un avantage non négligeable qui se distingue des méthodes jusqu’alors employées par sa rapidité.
Un flaire à toute épreuve
Les agents pathogènes produits par la maladie dégagent en effet des composants organiques uniques et inodores pour l’être humain mais détectables par nos canins, que les patients soient asymptomatiques, contaminés par une ou plusieurs souches, ou à faible charge virale. Les chiens, entraînés pour identifier les malades à l’aide d’échantillons d’odeurs corporelles telles que les masques, les chaussettes et les t-shirts, démontrent être capables de détecter la bagatelle de 91% des cas infectieux.
Les chercheurs témoignent d’ailleurs d’un niveau de confiance élevé quant à l’efficacité d’une telle méthode pour dépister les maladies à l’avenir, à l’image de James Logan, responsable du département de lutte contre les maladies à l’Ecole d’Hygiène de Londres : « pour d’autres épidémies à l’avenir, nous pensons que les chiens pourraient être déployés rapidement pour dépister les personnes et aider à arrêter l’épidémie dès son début ».