Ce vendredi 14 février, Boris Johnson et la Secrétaire d’État Priti Patel doivent exposer leur réforme sur l’immigration. Celle-ci devrait inclure des changements quant au salaire minimum requit.
Jusqu'au 31 décembre 2020, les Européens sont libres d’aller et venir au Royaume-Uni sans réelles contraintes. Un visa n’est pour le moment pas nécessaire, mais cela ne saurait tarder. Et d’ici là, certaines réformes concernant le droit de visa des immigrants, vont être mises en place. Mais rassurez-vous, leur objectif sera d’offrir un système plus solide et équitable.
Un système plus intéressant
Actuellement, les immigrants qualifiés non-Européens qui souhaitent se rendre au Royaume-Uni, doivent avoir une offre d’emploi avec un salaire minimum de £30 000. D’après la BBC, le ministère prévoit de le baisser à £25 600. Et pour les immigrants ayant une plus basse rémunération, ils pourront gagner des « points » ailleurs, afin de se voir accorder un visa. Par exemple, s’ils travaillent dans un secteur en pénurie d’employés qualifiés. Ou bien s’ils ont un très bon niveau d’anglais. Ou encore, si leur parcours scolaire est remarquable. Ce dispositif est principalement basé sur celui des Australiens.
Une réforme nécessaire
D’après le Bureau de l’Intérieur, ce nouveau système a pour but « d’attirer les personnes les plus brillantes et talentueuses du monde entier ». Mais il suit surtout les recommandations faites par l’organisme indépendant Migration Advisory Committee (MAC), le mois dernier. Celui-ci avait demandé une baisse du salaire minimum afin d’aider à recruter des professeurs et des spécialistes de la santé. Deux domaines dans lesquelles le Royaume-Uni manque de personnel. D’après le MAC, les politiques migratoires du gouvernement doivent être décidées rapidement, afin que sur ce plan, le pays soit totalement opérationnel à la fin de la période de transition.