En moins de 10 jours, la capitale britannique a atteint la limite de pollution atmosphérique « autorisée ». La loi décrète en effet que le niveau de dioxyde d'azote ne doit pas excéder les 200?g/m3 plus de 18 fois par an. Et c'est déjà chose faite, comme en témoignent les relevés opérés toutes les heures par l'organisme London Air.
Loin de nous rassurer, c'était également le cas en 2016 où des zones comme Putney High Street avaient aussi explosé ce taux de pollution plus de 1 000 fois ! Principale responsable : la circulation automobile, et notamment les voitures diesel.
>> Lire notre article : Vers la fin des voitures diesel? et de la circulation ? <<
Celles-ci émettent en effet dix fois plus de particules toxiques que les véhicules à essence classique. Résultat : on estime que 50 000 personnes sont décédées prématurément l'année dernière du fait de la pollution atmosphérique.
Un problème dont le maire Sadiq Khan fait l'une de ses priorités. Il a doublé le budget dédié à la lutte contre la pollution, pour le porter à 875 millions de livres.
Marie Coquille, (www.lepetitjournal.com/Londres), le 10 janvier 2017
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