Véritable fléau, la surconsommation d’alcool fut responsable de près de 5 460 décès entre janvier et septembre 2020, soit une augmentation de 16 % par rapport à la même période écoulée en 2019. L’étude, menée par l’Office for National Statistics déplore un chiffre au plus haut depuis 2001, date du début de ses enquêtes sur le sujet. Dans le détail, les hommes consomment toujours deux fois plus de boissons alcoolisées.
Le Royaume-Uni, grand amateur d’éthanol
Plus tôt dans le mois, l’équipe du Global Drug Survey avait dévoilé son rapport annuel sur la consommation d’alcool dans le monde. Et comme en 2019, les Britanniques occupent le haut du tableau, avec une première place pour les Ecossais et une troisième pour les Anglais.
Si l’isolement ressenti par une partie de la population pendant le confinement peut expliquer cette tendance à l’alcoolisation, ce n’est toutefois pas une certitude, selon le porte-parole de l’ONS, Ben Humberstone. Ce dernier estime « qu’il faudra du temps avant de comprendre pleinement l'impact de la pandémie sur les décès liés à l'alcool ».
Afin de lutter contre la dépendance à l’alcool, plusieurs organismes sont à la disposition de tous, à l’image d’Alcohol Change UK et d’Alcoholics Anonymous. La liste complète de ces associations est disponible ici.
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