Ce 11 juin, la Commission européenne a déclaré que le choix du successeur de la Première ministre britannique Theresa May n'aurait pas d'impact sur le contenu de l'accord de divorce déjà conclu par Londres avec l'UE.
Plusieurs candidats au poste de Premier ministre affirment vouloir rouvrir les négociations avec l'UE afin d'obtenir des termes plus avantageux que ceux de l'accord négocié par Theresa May. L'un d'eux, Boris Johnson, menace même de ne pas payer la facture du Brexit prévu dans l'accord déjà conclu.
« Il n'y aura pas de renégociation du contenu de l'accord de retrait conclu entre l'UE et la dirigeante britannique », a mis en garde le président de l'exécutif européen, Jean-Claude Juncker. « Ce n'est pas un traité entre Theresa May et Jean-Claude Juncker, c'est un traité entre le Royaume-Uni et l'UE, il doit être respecté par le prochain Premier ministre britannique quel qu'il soit », a-t-il poursuivi.