La Première ministre n'est pas parvenue à faire accepter l'accord de Brexit renégocié avec Bruxelles par les députés britanniques. L’hypothèse d’un non-deal se dessine de plus en plus.
Mardi 12 mars. 19h15. Les parlementaires de la Chambre des Communes ont tranché. Comme deux mois plus tôt, ils rejettent l’accord proposé par Theresa May à 391 voix contre 242. Si le rejet est moins massif, cela reste un désaveu pour la Première ministre qui a tout de même maintenu à la tribune, après le vote, que le deal proposé était « le seul accord valable ».
On se félicite à la fois chez les Conservateurs (75 députés du camp de Theresa May ont voté contre son projet d’accord) et chez les Travaillistes. Pour Boris Johnson, un non-deal est « la seule route sûre » pour quitter l’Union européenne. De l’autre côté, le maire de Londres se réjouit quant à lui du rejet de ce « mauvais accord » en ajoutant « qu’il est temps de donner au public britannique le dernier mot sur le Brexit. ».
Juste après le vote, Jeremy Corbyn (leader du Labour) a appelé à la tenue d’élections législatives anticipées tandis que les Ecossais demandaient, comme Sadiq Khan, la tenue d’un second référendum.
Nouveau vote mercredi 13 mars
Les parlementaires britanniques se retrouveront donc demain mercredi (aux alentours de 20h), à 17 jours de la date butoir du Brexit, pour se prononcer pour ou contre une sortie de l’Union Européenne sans accord. A suivre.