Ce n’est sûrement pas l’aéroport londonien que vous utilisez le plus, c’est d’ailleurs le moins fréquenté et le plus petit des cinq aéroports de la capitale. Mais, sa position stratégique très proche du centre-ville en fait le choix privilégié des voyageurs d’affaires, dont le secteur d’activité a été sévèrement touché par le Brexit puis par la crise du Covid-19. Le projet de développement pour les quinze prochaines années devait d’ailleurs être rendu public en mars avant que l’épidémie ne s’en mêle.
Le projet est le résultat de plusieurs mois de consultations envers les passagers, les riverains et les dirigeants de l’aéroport. Sur le plan de l’écologie, l’aéroport se fixe l’objectif d’atteindre la neutralité carbone dès la fin de cette année et de ne plus émettre d’émissions de gaz carbonique d’ici 2050. La règle imposant un arrêt des vols pendant huit heures la nuit sera également maintenue.
Le projet de 500 millions de livres alloué pour l’agrandissement du terminal accueillant les passagers a néanmoins été suspendu jusqu’à nouvel ordre. A la fin des travaux en 2022, il aurait dû permettre la création de 1600 emplois.
L’aéroport a déterminé ses ambitions avec une fréquentation de 11 millions de passagers et 151 000 vols assurés par an. Le tout, en préservant les 5300 emplois locaux et en contribuant à l’économie britannique à hauteur de deux milliards de livres.
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