Après le drame de Notre-Dame, le palais de Westminster inquiète. Mardi 16 avril, les députés britanniques ont décrété que le bâtiment court un risque important d’incendie pouvant être aussi ravageur celui de Paris. Déjà en 2017, le quotidien The Guardian titrait : « Le Parlement britannique tombe en ruines ».
Jeremy Corbyn, le leader du parti travailliste, décrit un édifice dans un état « très médiocre » et dénonce un « risque d’incendie évidemment énorme avec un bâtiment qui contient tellement de bois ». Des propos loin d’être rassurants car entre 2008 et 2012, une quarantaine d’incendies mineurs se sont déclarés dans le palais néo-gothique. Depuis, des équipes de sécurité incendie y patrouillent quotidiennement.
S’ajoutent à cela des fuites d’eau, des réseaux électriques, de chauffage et d’égouts qui ont largement dépassé leur durée de vie prévue et l’absence d’un système adéquat de compartimentage du feu. Plusieurs morceaux de maçonnerie se sont également déjà détachés du bâtiment.
Un programme de restauration de plusieurs milliards de livres est prévu pour 2020. A suivre.