La multiplication des festivals et autres événements organisés dans les parcs de la capitale cause une restriction de l’accès à ces lieux pour les résidents.
En 1991, la parc de Battersea avait accueilli environ une centaine d’événements. En 2016, ce chiffre est passé à plus de 600. Cette inflation est liée à une volonté des municipalités de générer des revenus en cette période d’austérité. La hausse du nombre de festivals organisés dans les parcs londoniens pose donc un véritable problème de privatisation de l’espace public.
La grogne monte du côté des riverains qui ont de moins en moins accès à ces espaces. En plus de causer la fermeture des parcs au public pendant parfois près de la moitié de l’année, ces événements sont à l’origine de dégradations importantes. En dehors de Londres, la plupart des festivals se tiennent dans des espaces privés, ne causant donc pas autant de nuisances. Les quartiers devront donc choisir entre une source de revenu et le confort des résidents.
Julien Troussicot