Les scooters électriques, c’est comme cela qu’on les appelle ici, ne sont pas les bienvenus sur les routes et les trottoirs de Londres. Le montant de l’amende peut atteindre des centaines de livres.
Les trottinettes électriques peuvent déjà coûter cher à l’achat, mais parfois encore plus à l’utilisation. Car elles sont interdites sur la voie publique (rues, trottoirs, parcs…) et autorisées seulement sur des chemins privés. L’amende à Londres peut atteindre £300 pour les conducteurs, qui peuvent aussi se faire retirer six points sur leur permis de conduire.
Ces engins de plus en plus populaires, pouvant atteindre 50 km/h, sont reconnus dangereux par les autorités. Un manque de sécurité encore plus pointé du doigt depuis la disparition accidentelle le 12 juillet dernier d’Emily Hartridge, animatrice de télévision et YouTuber. Ce fut la première Britannique à décéder au guidon de son deux roues électrique.
Des manifestants réclament la légalisation des trottinettes électriques
Des dizaines de manifestants se sont réunis devant les fenêtres de Boris Johnson, au 10 Downing Street, pour réclamer leur légalisation. Il défendent l’usage d'un mode de transport bien plus écologique que l’autobus et la voiture diesel. Ils dénoncent la « répression » dont ils sont victimes, une loi « dépassée » et réclament une nouvelle législation pour encadrer ce nouveau mode de circulation.
Le ministère des Transports a déclaré que le gouvernement examinait de quelle manière l’usage des trottinettes électroniques pourrait être réglementé pour une utilisation en toute sécurité sur la route, tout en encourageant un nouveau mode de transport innovant. De son côté, Transport for London a déclaré que si l'interdiction des véhicules prenait fin, il faudrait se prononcer sur les vitesses maximales et les lieux de circulation autorisés.
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