L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a annoncé ce mercredi 20 janvier dans son bulletin hebdomadaire que le variant britannique a été détecté dans 60 pays et territoires à travers le monde. Cette nouvelle souche du coronavirus se répand aux quatre coins du globe grâce à sa transmission 50 à 70% plus importante.
En une semaine, par rapport à la dernière revue épidémiologique de l’OMS, le variant britannique a été repéré dans 10 nouveaux pays. Ce dernier a déjà fait exploser le nombre de cas et de morts au Royaume-Uni. En quelques semaines, après l’annonce de sa découverte en Angleterre en décembre 2020, cette nouvelle souche a gagné le monde entier malgré de nombreuses restrictions de déplacements à l’international.
Le variant sud-africain présent dans 23 pays
Si ce variant se répand déjà à travers le monde, des cas ayant été détectés jusqu’à Pékin, les pays tentent maintenant d’empêcher qu’il devienne dominant comme au Royaume-Uni. Du côté de la France, avec un premier cluster qui a fait couler beaucoup d’encre à Marseille début janvier, Olivier Véran estime que le variant britannique représente en ce moment 1 à 2% des cas détectés. Ce qui équivaut à 200 ou 300 nouvelles personnes infectées par cette souche par jour.
Les scientifiques français craignent que d’ici quelques semaines ce variant s’impose comme majoritaire sur le territoire. L’autre souche du coronavirus qui inquiète, tant au Royaume-Uni que dans l’Hexagone et le reste du monde, nous vient d’Afrique du Sud. L’OMS estime que ce variant se propage maintenant dans 23 pays, 3 de plus que la semaine dernière. Si Pfizer et BioNTech ont affirmé que leur vaccin était efficace contre le variant britannique, peu de données existent pour l’instant sur sa protection contre la souche sud-africaine.
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