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Le Labour veut une loi contre les discours anti-vaccination

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Gr Stocks - Unsplash
Écrit par Corentin Mittet-Magnan
Publié le 17 novembre 2020, mis à jour le 17 novembre 2020

Alors que deux laboratoires ont annoncé avoir obtenu des résultats très positifs lors des tests de leurs vaccins contre le Covid-19, la méfiance d’une partie de la population semble toujours plus grande.

 

La semaine dernière, les entreprises Pfizer et BioNtech annonçaient avoir développé un vaccin efficace dans 90 % des cas. Cette semaine, c’est au tour de Moderna d’annoncer un vaccin efficace à 94,5 %. Ces annonces apportent un peu d’espoir dans une période où l’épidémie continue de faire des ravages dans le monde entier. Notamment en France et au Royaume-Uni au sein desquels une deuxième période de confinement est en cours.

Il faudra encore patienter avant que ces vaccins obtiennent une validation par les autorités sanitaires, permettant ainsi le début d’une campagne massive de vaccination. Le gouvernement britannique, qui a commandé plusieurs millions de doses, assure avoir d’ores et déjà établi son plan de bataille pour procéder à cette campagne, sans doute une des plus grandes de l’histoire du pays.

Mais, il existe un fort scepticisme, voire carrément une opposition, de la part d’une part de la population envers la vaccination. Peur légitime des effets secondaires (les laboratoires n’ont que très peu communiqué à leur sujet) et folles théories du complot sont à l’origine de cette réticence.

Facebook, Google et Twitter se sont déjà engagés à retirer ou ajouter un message d’alerte sur les publications évoquant un complot ou avançant des hypothèses non-prouvées sur les vaccins. Le Parti Travailliste souhaite aller encore plus loin.

C’est par la voix de Jonathan Ashworth, secrétaire à la Santé du cabinet fantôme, que le parti a décrit ces communications anti-vaccins comme « exploitant la peur des gens, leur méfiance envers les institutions et le gouvernement et répandant le poison et le mal ». Il propose donc de sanctionner financièrement les plateformes ne retirant pas les affirmations accusant le vaccins de servir à introduire des micro-puces dans l’organisme, à modifier l’ADN ou encore d’être une arme servant à commettre un génocide.

Actuellement, les accords entre les géants d’internet et le gouvernement britannique prévoient uniquement le retrait des contenus signalés par un organisme gouvernemental ou servant à générer du profit. Les travaillistes appellent donc à la mise en place d’une « législation d’urgence » permettant de lutter contre ce genre de contenu.

 

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