La classe politique britannique n’en finit pas de se déchirer au sujet du Brexit. Retour sur quelques déclarations choc qui ont défrayé la chronique.
Le Brexit divise de nombreuses familles, dont la famille politique. Et cela dure depuis plusieurs mois ! A travers différentes déclarations et propos, plusieurs personnalités de tous bords ont défrayé la chronique. A quelques heures du vote pour ou contre un accord entre le Royaume-Uni et l'Union Européenne, nous avons décidé de revenir sur ces phrases "choc" du Brexit.
Vous avez peut-être entendu Dominic Grieve s’exprimer, il est membre du Parti conservateur au Parlement britannique. Selon lui, un Brexit sans accord avec l'UE serait un « suicide national ». Il fait d'ailleurs partie de ceux qui réclament un second référendum. De même, William Wallace, du parti des libéraux-démocrates, a déclaré en octobre dernier que sans accord, ce serait « la fin du Royaume-Uni ».
Celui qui a sans doute le plus fait parler de lui, Boris Johnson. Ex-ministre britannique des Affaires étrangères, il considère un accord avec l'UE comme « une humiliation ». En septembre dernier, il était même allé jusqu'à comparer le plan de Theresa May à « une veste-suicide sur le Royaume-Uni » (Ndlr : comme celles portées par les terroristes, bourrées d’explosifs) et avait déclaré qu'il fallait le « mettre à la poubelle ». Alan Duncan, secrétaire d'État aux affaires étrangères et anti-Brexit, avait alors réagit, estimant cela comme « un des moments les plus navrants de la politique moderne britannique ».
Jeremy Corbyn, chef de l'opposition, avait également fait polémique en décembre. Lors d'un échange sur la décision de Theresa May de reporter le vote sur le Brexit, celui-ci l'aurait traitée, en murmurant, de « femme stupide ». Il était ensuite revenu sur ses propos, affirmant avoir murmuré « stupid people » et non « stupid women ». Il avait également, en novembre, qualifié l'accord sur le Brexit de Theresa May de « texte douteux », demandant au gouvernement d'y renoncer.
Un vote incertain
Alors que nous sommes à quelques heures du vote crucial pour un accord entre le Royaume-Uni et l'Union Européenne, les positions des députés britanniques restent mitigées. Par ailleurs, si cet accord est rejeté, « le Brexit pourrait bien être paralysé ou ne pas avoir lieu », selon le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt. Dans un "plaidoyer de la dernière chance", Theresa May prévient de son côté qu'un rejet de ce projet d'accord serait « catastrophique ».