Pour le moment, rien n’est acté… et cela risque de durer encore jusqu’à la période de transition post-Brexit. Mais l’agence de surveillance des dépenses du Parlement britannique, le National Audit Office (NAO), anticipe déjà des sommes bien supérieures à celles annoncées par Theresa May.
La Première ministre britannique avait en effet annoncé poser 39 milliards de livres sur la table, au moment de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Mais la “facture du divorce” pourrait être bien plus salée. Après cette annonce, des auditeurs de la NAO se sont penchés sur le dossier.
D’après eux, bien que la fourchette 35-39 milliards de livres soit “raisonnable”, des paramètres même mineurs pourraient influer sur le coût du Brexit. A partir du 29 mars 2019 par exemple, le Royaume-Uni entrera en période de transition, durant laquelle se tiendront les négociations concernant les relations commerciales avec l’Union européenne. Des décisions qui influeront très certainement sur le coût du Brexit.
D’après l’étude du NAO, le gouvernement britannique pourrait avoir à ajouter 3 milliards de livres en contributions budgétaires, et 3 milliards de plus, non comptabilisés par la HM Treasury, que doit le Royaume-Uni au Fonds de Développement Européen jusqu’en 2020. Par ailleurs, 7,2 milliards de livres que compte récupérer le gouvernement britannique, iraient en réalité au secteur privé.