Matt Hancock a affirmé que la sortie de l’UE permettrait au Royaume-Uni d’autoriser sur le territoire de nouveaux traitements, plus rapidement. En effet, le gouvernement britannique a adhéré au Project Orbis.
Pour le moment, le Royaume-Uni est toujours membre de l’Union médicale Européenne. Il ne peut donc pas autoriser sur son territoire des médicaments qui ne sont pas validés par l’Union. Mais le 1er janvier 2021, les îles britanniques seront détachées de cette union et le gouvernement entend en tirer profit.
Le Royaume-Uni a déjà adhéré de manière informelle à Project Orbis, un organisme qui permet aux régulateurs de médicaments de travailler ensemble pour accélérer l’autorisation des traitements. La UK’s Medicines and Healthcare products Regulatory Agency (MHRA) travaillera au sein de ce groupe avec ses homologues étasuniens, canadiens, australiens, singapouriens et suisses.
Ainsi, les compagnies pharmaceutiques peuvent proposer de nouveaux traitements au travers de Project Orbis afin qu’ils soient autorisés dans les pays membres au même moment. Mais la MHRA conserve le dernier mot : c’est elle qui décide de donner l’autorisation ou non d’introduire le médicament au Royaume-Uni.
Matt Hancock a qualifié le Project Orbis du « groupe de régulateurs médicaux le plus dynamique au monde ». Ce groupe a été créé en mai 2019.
La priorité du gouvernement britannique sera d’introduire des traitements à la pointe contre le cancer. Boris Johnson a affirmé qu’il fallait néanmoins continuer à combattre le nouveau coronavirus car celui-ci rendait plus difficile le traitement des maladies graves.
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