Keith Ludeman, chairman de l'entreprise anglaise High Speed 1, était à Bordeaux ce lundi pour discuter de la création d’une ligne ferroviaire entre les gares St Jean et St Pancras avec les élus locaux. Objectif : « Les convaincre de l'intérêt d'une liaison ferroviaire en moins de 5 heures entre Bordeaux et Londres et les inviter à soutenir le projet ».
Trois autres grandes entreprises doivent se joindre au projet en tant que régisseurs d’infrastructures : Lisea, SNCF et Eurotunnel. L’idée est d’exploiter commercialement cette nouvelle ligne en se servant des sillons déjà existants.
Selon HS1, environ 1,2 million de voyageurs prennent l’avion entre Londres et Bordeaux. Mais ce genre de trajet présente de nombreuses contraintes. Il faut compter le temps de se rendre à l’aéroport, le temps de vol, il faut ensuite, une fois arrivé, rejoindre le centre ville, sans mentionner la contrainte des bagages. L’ouverture d’une ligne ferroviaire entre les gares St Jean et St Pancras s’avère donc être une belle alternative. Quant à l'éventuel impact du Brexit : « Cela ne nous inquiète en aucune façon. Cela n’interférera pas sur les questions de contrôle aux frontières », conclut Keith Ludeman.