Depuis le Brexit, les Britanniques ne disposent plus de la liberté de circulation sur le sol de l’Union européenne. Pour les voyages de plus de 90 jours, ces derniers sont dans l’obligation de suivre les procédures strictes des demandes de visas long-séjours, un calvaire pour les Britanniques propriétaires d’une résidence secondaire en France.
L’amendement adopté par le Sénat favorable à l’octroi automatique du visa long-séjour aux propriétaires britanniques d’un bien immobilier en France
Avec plus de 86.000 propriétés possédées par des Britanniques d’après les chiffres de l’INSEE, la France bénéficie de nombreux avantages car ces propriétaires disposent d’un pouvoir d’achat généralement élevé, et restent dans l’obligation de payer une taxe foncière. Pour pallier leur baisse de fréquentation, le Sénat a adopté le 7 novembre un amendement proposé par le sénateur Berthet, afin d’alléger le protocole de demande de visa long-séjour, et ce uniquement pour ces individus.
Si aucune modalité de fonctionnement n’a pour l’instant été approuvée, l’objectif serait de leur octroyer de façon automatique le visa long-séjour, pouvant s’étendre jusqu’à 12 mois pour certains, sans qu’aucune formalité n’ait été prise de leur côté : une aubaine pour ces propriétaires qui bénéficieraient alors d’un gain financier, et de temps.
Cependant, il faudra encore attendre la mise en application de ce texte et sa publication dans le Journal officiel, car l’Assemblée nationale ne discutera du projet de loi dans son intégralité qu’à partir de décembre.
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