La pêche reste un enjeu majeur dans les négociations post-Brexit entre l’Union Européenne (UE) et le Royaume-Uni. Alors que la peur d’un « no-deal » grandit, le gouvernement britannique a présenté aux négociateurs européens, cinq documents de travail, dont un qui concerne la pêche.
En effet, le gouvernement britannique voudrait implémenter une période de transition de trois ans qui permettrait aux flottes européennes de s’adapter aux nouvelles règles en réduisant progressivement leurs prises dans les eaux territoriales britanniques. Le Royaume-Uni campe sur ses positions pour le reste, voulant modifier le système de quotas existant pour doubler ses prises dans ses eaux territoriales. Dans le même temps, les pêcheurs britanniques restent fermement attachés aux promesses faites par le gouvernement.
Le pays a signé cette semaine un accord avec la Norvège : les deux Etats, non-membres de l’UE, négocieront annuellement le partage de leurs prises et pourront accéder mutuellement à leurs eaux territoriales respectives.
L’UE a annoncé étudier les documents transmis par le gouvernement de Boris Johnson. Le second volet des négociations a lieu cette semaine et se termine vendredi. S’il n’est pas sûr que l’UE accepte cette proposition, il faut tout de même noter que le Royaume-Uni a fait un pas vers l’organisation régionale.
Les discussions restent tendues car les Etats-membres côtiers de la Grande-Bretagne veulent conserver le statu quo existant qui leur permet de pêcher en quantité importante dans les eaux britanniques.
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