Le gouvernement de Keir Starmer avait publié au mois de mai un white paper intitulé “Restoring control over the Immigration System”. Ce document marquait un tournant majeur dans la politique migratoire britannique puisqu’il proposait notamment de doubler la durée minimale requise pour obtenir le statut de résident permanent, passant de 5 à 10 ans. Cet été, certaines de ces mesures sont entrées en vigueur impactant directement les détenteurs de pre-settled status et les futurs candidats à la résidence permanente.


Le White Paper n’a rien d’un drapeau blanc, bien au contraire. Le 12 mai 2025, le gouvernement présentait plusieurs réformes liées au pre-settled status. Incognito, ou presque, certaines d’entre elles sont entrées en vigueur pendant les grandes vacances d’été.
Pas de panique, la mesure la plus notable, à savoir passer de 5 à 10 ans pour obtenir le settled status n’est pas encore d’actualité et reste au stade de proposition, avec notamment certaines exceptions pour les familles de citoyens britanniques ou les victimes de violences domestiques.
L’”earned settlement”, le nouveau statut de résident à mériter !
Pour rappel, le White Paper prévoit également un dispositif de ’earned settlement’, permettant à certaines personnes de réduire la période de settled status, si elles apportent une contribution économique ou sociale, via un système de points. À ce jour encore, les détails de ce mécanisme restent flous.
Pour ceux qui bénéficient de l’EU Settlement Scheme (EUSS), la situation reste encore différente. Les citoyens de l’UE résidant au Royaume-Uni avant le 31 décembre 2020 conservent le droit d’obtenir le settled status après 5 ans de résidence continue.
La nouveauté de l’été : de 30 mois en 5 ans, à 6 mois par an
En revanche, une réforme entrée en vigueur le 16 juillet 2025 a assoupli les règles d’absence pour les titulaires de pre-settled status : au lieu de limiter les absences à 6 mois par an, il suffit désormais d’avoir été présent au moins 30 mois sur les cinq dernières années, pour passer au settled status. Bref, le nombre total d’absences autorisées ne change pas, mais la manière de le calculer est plus simple, en se basant sur le total des mois de présence, pas sur une limite annuelle.
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