2021, post-covid. Une association caritative britannique atteste qu’un tiers des enfants de Londres (environ 600.000) vivent dans la pauvreté. Mais que faire ? Est-ce encore le cas aujourd’hui ? Décryptage.
Alors que le Royaume-Uni est touché de plein fouet par l’inflation, la BBC a choisi de remettre en avant certains de ses reportages. Parmi eux, une association caritative, nommée End Child Poverty (ECP), ayant mis en évidence le nombre de familles ne pouvant pas se permettre l'essentiel en 2021. Des chiffres qui mettent également en exergue le nombre d'enfants en situation de précarité, soit un tiers des jeunes londoniens (environ 600.000).
L’impact psychologique des crises sur les enfants
La BBC s’est également penchée sur l'impact psychologique que ces crises peuvent avoir. Dans une série d’échanges avec des enfants en situation de précarité, Shaquill, 10 ans, déclare que ses parents lui ont avoué avoir moins d'argent pour les friandises. Pendant ce temps, Amani, aussi âgée de huit ans, confie : "Quand ma mère avait quelques jours de congés, nous essayons de ne pas trop dépenser pour économiser au maximum.” De cette enquête ressort une compréhension des enfants face aux soucis économiques. Certains attestent également devoir aider leurs parents au quotidien.
Des chiffres “déchirants” sur la pauvreté
Les résultats sur 2022 n' ont pas été mis à jour sur le site associatif. Cependant, ces derniers pourraient avoir augmenté en raison de l’inflation et des multiples crises. Des chiffres qui avaient déjà été décrits comme “alarmants”, non seulement par le président de la coalition End Child Poverty, Joseph Howes, mais aussi par le gouvernement. Il ajoute que l'absence de stratégie nationale contre la pauvreté des enfants est “déchirante”.
Si certains ne pensent pas toujours à l’impact des crises sur les enfants, plusieurs associations britanniques s’en chargent et peuvent aider les parents en difficulté. On peut citer le British Council pour les Français, NSPCC ou encore l’association Barnardo.
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