Sur la période du 6 au 13 mai 2021, la consommation britannique a atteint 97% de son niveau de février 2020. Un chiffre qui semblerait ceci étant diminuer chaque semaine depuis ce début de mois, mais qui en temps de crise économico-sanitaire démontre tout de même une reprise effective de l’activité du pays depuis la levée des restrictions.
Il y a une certaine logique latente à ces évolutions : depuis la réouverture des commerces dans lesquels les Britanniques se sont précipités à la première occasion, il fait sens qu’au fil des semaines et une fois l’engouement des premiers jours passé, les envies d’achats immédiats diminuent en termes d’habillement ou mobilier par exemple.
Toujours est-il que cette situation presque anachronique montre les bons effets du presque retour à la normale induit par le succès vaccinal du royaume. Depuis le 17 mai, la consommation dans les pubs et les bars a augmenté de 171% par rapport à la semaine précédente seulement. Or, si l’on y ajoute les dépenses dans les hôtels et restaurants, on en vient même à constater un excédent sur la même période, en comparaison de 2019, soit bien avant les troubles semés par le Coronavirus. Et ce, malgré les limitations en vigueur en termes d’effectifs et de distanciation sociale au sein des établissements !
Cette série de données, coproduites par le département gestionnaire des cartes bleues au sein de la Barclays et le Bureau des statistiques nationales du Royaume-Uni, s’explique par la demande croissante et contextuelle de sociabilisation, laquelle a donc « fait revenir le son bienvenu des tiroirs-caisses » aux comptoirs, selon le PDG de l’établissement bancaire Rob Cameron.