Après les frappes américaines sur plusieurs sites nucléaires iraniens dans la nuit du 21 au 22 juin, les réactions internationales se multiplient. Tandis que Téhéran promet des représailles, le Royaume-Uni adopte une position prudente, appelant à la désescalade et à la reprise du dialogue diplomatique.


Frappes américaines : tensions croissantes au Moyen-Orient
Dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin, les États-Unis ont lancé des frappes ciblées contre plusieurs sites nucléaires iraniens, s’alignant ainsi sur Israël dans son conflit ouvert avec la République islamique. Cette escalade militaire, qualifiée par Téhéran de provocation aux “conséquences éternelles”, a suscité une vague de réactions internationales. Parmi elles, celle du Royaume-Uni, qui a adopté un ton mesuré, appelant à la retenue.
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Une réaction prudente du gouvernement britannique
Sur son compte officiel X, le Premier ministre britannique Keir Starmer a exhorté l’Iran à “revenir à la table des négociations et à trouver une solution diplomatique pour mettre fin à cette crise”.
Il a également souligné que "l'Iran ne doit jamais être autorisé à développer une arme nucléaire et les États-Unis ont pris des mesures pour atténuer cette menace", affirmant que "la stabilité dans la région est une priorité".
Iran’s nuclear programme is a grave threat to international security. Iran can never be allowed to develop a nuclear weapon and the US has taken action to alleviate that threat.
— Keir Starmer (@Keir_Starmer) June 22, 2025
The situation in the Middle East remains volatile and stability in the region is a priority. We call…
Paris, Berlin et Londres affichent leur unité
Dans une déclaration conjointe publiée dimanche 22 juin, Emmanuel Macron, Friedrich Merz et Keir Starmer ont appelé l’Iran "à ne pas entreprendre d'autres actions susceptibles de déstabiliser la région" en réponse aux frappes américaines ayant visé ses sites nucléaires.
"Nous appelons l'Iran à s'engager dans des négociations conduisant à un accord qui réponde à toutes les préoccupations liées à son programme nucléaire”, ont affirmé les trois dirigeants. “Nous sommes prêts à contribuer à cet objectif en coordination avec toutes les parties".
Ils réaffirment également leur ligne rouge : l’Iran ne doit jamais acquérir l’arme nucléaire. "Notre objectif reste d'empêcher l'Iran de se doter d'une arme nucléaire.” “Nous poursuivrons nos efforts diplomatiques conjoints pour désamorcer les tensions et veiller à ce que le conflit ne s'intensifie pas et ne s'étende pas davantage".
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