Le duffle-coat bleu et le chapeau rouge de l’ourson préféré des Britanniques sont de retour ! Ce dimanche 3 novembre, Paddington a fait sa grande rentrée sur grand écran lors de l’avant-première mondiale à Londres de Paddington au Pérou. Cette nouvelle aventure nous embarque pour un périple exotique en Amazonie, bien loin des rues paisibles de Londres où Paddington, avec sa maladresse légendaire et ses pots de marmelade, a conquis le cœur de plusieurs générations.
Un retour aux sources pour l’ourson en exil
Sept ans après ses dernières aventures cinématographiques, Paddington replonge dans ses racines péruviennes. Dans ce nouveau volet, notre héros quitte Londres pour rendre visite à sa tante Lucy et s’élancer dans une quête inattendue : celle de la mythique cité d’or d’Eldorado. Accompagné de la famille Brown, cette expédition à travers l’Amazonie s’annonce riche en péripéties, alliant émerveillement et situations improbables. Ce film, réalisé par Dougal Wilson, nous rappelle qu’au-delà des boulevards anglais et des poteries d’orange, Paddington est un explorateur dans l’âme. Les fans retrouveront Hugh Bonneville et Emily Mortimer dans le rôle des Brown, tandis qu’Antonio Banderas et Olivia Colman viennent pimenter l’aventure avec des personnages hauts en couleur.
Paddington, miroir de l’identité britannique
Depuis sa création en 1958 par Michael Bond, Paddington incarne le “gentle bear” par excellence, avec son flegme britannique et son goût pour la politesse même dans les situations les plus catastrophiques.
De ses aventures littéraires à son arrivée au cinéma en 2014, l’ourson péruvien a su s’imposer comme une icône britannique, aux côtés des bus rouges et des cabines téléphoniques. Pour Dougal Wilson, le réalisateur, l’optimisme de Paddington et son regard bienveillant sur le monde ont un charme universel. À travers cet ours en exil, toujours à la recherche de chaleur humaine et de marmelade, le public voit un symbole de tolérance et de convivialité – des valeurs chères au Royaume-Uni.
Un succès qui ne se dément pas
Les deux premiers films avaient déjà charmé les foules, avec plus de 500 millions de dollars de recettes à l’échelle mondiale. Ce troisième opus ne devrait pas faire exception, selon Hugh Bonneville, qui a exprimé son plaisir à retrouver “ce compagnon à fourrure qui ne perd jamais son humour même dans les moments les plus périlleux.” Guillaume Gallienne prête de nouveau sa voix à Paddington pour le doublage en français, tandis que Ben Whishaw revient dans la version originale. Le succès de Paddington s’étend même à la royauté britannique : l’ourson avait eu un rôle d’honneur lors du jubilé de platine de la reine Elizabeth II, dans une scène désormais culte où il partageait un sandwich à la marmelade avec la souveraine. Ce clin d’œil charmant et humoristique avait rappelé combien Paddington, avec sa simplicité et sa douceur, représentait le soft power britannique dans toute sa splendeur.
L’avant-première de Paddington au Pérou confirme que l’ourson, comme les plus grandes icônes britanniques, sait se réinventer sans jamais perdre son charme intemporel. Le rendez-vous est pris pour les fans français. En février 2025, les aventures péruviennes de Paddington débarqueront dans les salles de l’Hexagone.