Au-delà de l'hommage à la Reine, la future Elisabeth Line promet de satisfaire les habitants de la métropole. Deux atouts de taille : un itinéraire qui traverse toute la ville et des nouveaux trains signés de la firme canadienne Bombardier, testés en ce moment dans des situations extrêmes.
D'ici fin 2019, la totalité de la nouvelle ligne « Elisabeth Line » sera ouverte aux voyageurs. Plus rapide que la Distric Line, avec un tracé un peu plus au nord, elle permettra aux Londoniens de traverser la ville en un temps record, d'est en ouest, de Reading à Shenfield, tout en passant par le centre-ville. Composée de 40 stations, dont 10 nouvellement créées et 30 complètement rénovées comme Paddington, Bond Street ou encore Liverpool Street, Elisabeth Line pourrait être empruntée à terme par 200 millions de voyageurs par an et permettra de désengorger d'autres lignes et bus.
Une inauguration en grande pompe? et en robe mauve
Souvenez-vous, la Reine a inauguré le commencement des travaux en février 2016, avec une robe mauve? la couleur de la ligne ! On est raccord ou on ne l'est pas? La prochaine étape concerne son ouverture partielle au public, dès mai 2017. Les premières stations concernées relieront Liverpool Street à Shenfield. Les travaux continueront jusqu'en décembre 2018, afin d'ouvrir les portions reliant Paddington à Abbey Wood et l'aéroport Heathrow terminal 4. Puis c'est en décembre 2019 que l'ensemble de la ligne sera finalement mise en service.De nouveaux métros toujours plus modernes
66 nouveaux trains circuleront sur la ligne au printemps 2017. Chaque rame, de 200 mètres de long, pourra accueillir 1 500 personnes. Bien évidemment la modernité est au rendez-vous : les trains seront spacieux et les voyageurs pourront se déplacer d'un wagon à l'autre sans souci. Le constructeur promet même le Wifi et la 4G pour tous, des systèmes d'information sur le voyage, la climatisation ainsi que l'accès facile aux personnes à mobilité réduite.
Des simulations intenses pour les nouvelles rames Bombardier
Avant la mise en place de ces métros du futur, Bombardier leur fait subir toute une batterie de tests. Ils sont en ce moment même soumis à des températures intenses, entre -25°C et +40°C. Le constructeur veut s'assurer que ses trains pourront fonctionner en toutes circonstances, même lors de conditions météorologiques difficiles.
Marion Machu et Laurent Colin (www.lepetitjournal.com/londres), le 23 janvier 2017